J'avoue

unrienlabime

Un petit poème léger tout léger Enfin, pas si léger que ça... Une loufoquerie pourtant bien vraie

Je peux me passer, 

de ma tartine au beurre salé, 

de mon bon savon marseillais, 

de ce rouge à lèvres qui me sied 

de ce doux mouchoir en papier 

de mon smartphone, de mon PC 

de mes volets en PVC 

De fioritures, j'en ai assez 

Je peux me passer, 

de ma voiture acier chromé 

de mes vacances à Mazamet 

de mes rideaux en macramé 

de mes faux amis proclamés

de mes bijoux, pierrées, gemmés, 

de mes dollars, de ma monnaie, 

De fioritures, j'en ai assez 

Mais de tes mots doux chuchotés, 

de tes caresses, de tes baisers, 

de ton murmure à mes côtés, 

de ton amour, brûlant, braisé. 

j'avoue, je ne peux me passer.

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