Je pense à toi, Marie

albatros

Je pense à Toi, Marie, ta douceur infinie.Comme je la voudrais dans le creux de ma nuit, dans le creux de ma main, comme un petit cailloux,trouvé sur un chemin et dont je serais fou ! Je pense à Toi, Marie, quand le soleil se perd...dans les reflets du jour, et la nuit, va, naissante...quand le soleil amer comme un fruit défenduse cache et vient mourir...Au fond... il s'est pendu.On raconte de lui qu'il marque la cadencede nos actes manqués à nos masques de fer. Je pense à Toi, Marie, dans cette nuit sans fin,profonde comme un lac, d'amour, vers toi porté.Je suis le voyageur de mes nuits tourmentées,ici, ailleurs et las de trouver son chemin. Je pense à Toi, Marie, ton amour infini.Et comme j'aimerais avoir de toi, un motpour y noyer les miens. Mais tu à plus à faireet j'entends rire au loin les démons de la terre,Battant du pied, jonglant et jouant de la fauxcomme d'un instrument de manière débile. Je pense à Toi, Marie, les yeux tournés au ciel,les mains tout contre moi, dans l'attente d'un signe.Je sais que tu viendras comme l'abeille au mielsur mon cœur te poser, me soustraire de l'abyme.
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