Je suis célibataire avec un chat...

magadit

Je suis célibataire avec un chat


Ben ça y est c’est dit. Je me suis mise à nue. En même temps il fallait bien que je vous l’avoue un jour. Je suis célibataire avec un chat… Enfin je ne suis pas tous les jours célibataire mais j’ai tous les jours un chat.

Chien ou chat il a fallu être claire dès le départ et comme c’était finir au choix soit bouffée par mon berger allemand soit célibataire avec un chat, j’ai choisi mon camp. Depuis je regarde un peu perplexe le monstrueux animal qui partage ma vie. Ben oui, comme j’ai pris option fille niveau supérieur pendant mes études, il a fallu que je fasse compliqué en accueillant un croisement incertain entre un poney (sans les piles) et un lynx (sans l’intelligence), en clair un chat plaqué or de la taille d’un Rottweiler avec le QI de Rantanplan, le tout sponsorisé par un ami des bêtes : mon ex. No comment.

Depuis le regard des autres a changé. Si si je vous jure il a changé. Ne serait-ce que dans les plans drague ça a tout changé, regardez donc par le trou de ma serrure (cochons va…) :

« Alors Mag, me dis pas que c’est pas vrai qu’une belle fille comme toi est encore célibataire… et donc tu vis seule ? »
« Oui. Enfin non, je vis avec mon chat » réponds-je en soupirant in petto que si j’annonce direct la demi pension avec le demi homme qui partage la moitié de ma vie mais squatte 100% de mon cœur, ça va pas arranger ma vie sexuelle…

So what me direz-vous ? Et bien allez y, faites l’essai juste pour rire, pour de faux bien entendu. Voyez cet éclair de panique dans son regard, et son petit cortex tout neuf (jamais servi) qui se met en route. On l’entend d’ici : « Donc ça voudrait dire qu’elle est célibataire depuis super longtemps, me demande pourquoi tiens, y’a peut être un vice caché. Si ça se trouve elle suce pas ( je vous avais prévenu le cortex est en rodage). Oh et puis un chat ça pue, et puis il va me griffer ce con si je saute sa maitresse. En même temps c’est peut être une chatte. Moi qui rêvais d’un plan à trois, muahaha. (bon ok oubliez le cortex). »

Et une fois le mâle ferré c’est pire encore :
« Heu entre, surtout ne fais pas attention au bordel… Oh oui prends moi sauvagement dans la cuisine, oh oui, oh oui, oh naaaaaa fais gaffe tu vas marcher dans la gamelle du chat… hum trop tard. Heu viens donc sur le lit on sera plus confort (ben oui les enfants je vieillis moi). T’as pas l’air bien ? T’es enrhumé ? Juste allergique au chat ? heu bon ben salut, on s’appelle ? »

Allez zou, NEXT comme ils disent. Au temps pour mon envie, au temps pour mon plan love au temps pour ma vie sociale tiens… Mais il est ou ce con de chat que le l’étripe, que je lui épile les poils à la cire ? J’espère au moins qu’il n’a pas filé avec l’autre tache, non mais c’est vrai quoi moi je l’aime ce monstre, il me console quand je pleure en mettant sa queue O’Cédar sous mon  nez (ben oui c’est physiologique, quand j’éternue je pleure moins), il me fait rire quand il tombe comme une merde du canapé en s’étirant (Remember le chromosome Rantanplan), il me manque déjà tiens. « Mammmmmmour ? Reviens mon gros doudou, moman a des bonnes croquettes pour toi… »

Comment ça j’aurai du prendre un chien ?

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