Je suis le Dieu du Sadisme.
tetranecro
Le sadisme envers les autres est toujours plus facile a produire, et sortir de sa cervelle que le sadisme envers soi-même, car on appellerait ca du masochisme.
Mais il existe un domaine, de l'auto-sadisme que l'on pratique plus ou moins, et qui ne constitue pas un "châtiment" mais plutôt une forme inconsciente du rejet de soi.
Je vais vous expliquer.
Alors que, dans ma jeunesse, mes pensées noires ne visaient seulement qu'a pendre par un pied un être humain, en taillader le talon pour en faire sortir le sang et ainsi le laisser se faire bouffer par les rats alentours, il y avait aussi, inconsciamment, un part de haine envers moi même.
Le sadisme ne constitue pas cette haine, on peut faire du mal sans haïr, juste par simple envie, mais on est rapidement qualifié par la société de "fou dangereux qu'il faut interner" et on peut plus exercer librement. Ca, c'est la deuxieme forme du sadisme.
Tuer des animaux, les séparer de leurs petits, bouffer les petits avant la mère, c'est légal, uniquement si ca ne s'adresse pas aux humains. Ca, c'est la troisieme forme du sadisme.
La première est en réalité la solitude que l'on s'inflige, en se maudissant tous les matins devant le miroir parce qu'on vieillit, parce qu'on est trop gros, parce qu'on a pas assez dormi et qu'il faut travailler avec le collègue boulet au possible, que même dans un bagne il aurait été renvoyé parce que pas assez méchant même s'il a causé le suicide de la moitié des effectifs au gardiennage.
Mais depuis, mes émotions s'étant petit a petit amenuisés, mes sentiments s'éteignent peu à peu, et je prends le contrôle total sur mon corps.
Biensur, le but du jeu étant de conserver les acquis en faisant comme si de rien n'était, de rester neutre, faire semblant de sourire aux abrutis qui me regarde chaque jour. En cela, je me sens comme Hannibal Lecter, devant attendre patiemment que mes victimes soient libre, sans aucun témoin pour que la boucherie et le plaisir soient maximal.
Biensur, je fais semblant d'aimer quelqu'un, j'ai une "vie normale" dans la société, mais je cultive mon moi a des desseins beaucoup plus noir. Bientot, je lui mettrais une poignée de vers trouvés sur des cadavres ou des oeufs d'araignées soigneusement récoltés dans le vagin. De la, on pourra m'appeler fou dangereux, mais j'ai juste envie de voir si elle s'en rendra compte avant de souffrir et de mourir atrocement.
Biensur, je suis pas necrophage, mais si je réalise cet oeuvre, je serais certainement au sommet de mon art, pour mon niveau de pensées actuelles. Et je prendrais une photo pour vous, à chaque étape de la décomposition des chairs et de l'investissement du corps par ces animaux la.
Tuer des gens au hasard dans la rue n'apporte pas de satisfaction particulière, voir le sang suinter des pores de leur peau a cause de multiple coupure de lame de razoirs ou de cutter, c'est sympa 5 minutes.
Maintes pensées me viennent a l'esprit, des methodes sur comment procéder, comme la goutte d'acide chlorydrique dans un biberon.
Oui, quand on s'attaque aux enfants, et surtout aux bébés, vous devenez dégoutés, et méchant. J'en profiterais pour que vous me haïssiez autant que vous auriez pu m'aimer, puisque l'un ne va jamais sans l'autre. On aime que ce que l'on deteste, c'est bien pour ca que vous vous mettez en couple. Pour vous plaindre éternellement de votre conjoint. Mais ce n'est plus du sadisme envers vous même, mais du masochisme, puisque la cause est une autre personne.
Se provoquer des fièvres monumentales et des douleurs en baisant, ca aussi, c'est du masochisme. Vous êtes donc tous des masochistes, des petits moutons adepte de la souffrance, et je suis le loup, celui qui cause vos moindres tourments, vos moindres douleurs. Et, étant seul, je n'ai donc plus d'exemple a suivre. Je suis donc parfait, dans mon rôle.
C'était surtout pour être, et de ma patte, pas de celle d'un autre, donc avec mes erreurs, et certainement mes points fort
· Il y a plus de 13 ans ·tetranecro
Une confession inquiétante mais que j'aime. Provoquer, heurter pour ne pas laisser l'insensible s'installer. Tu réveilles les émotions, parfois complètement antagonistes. j'aime.
· Il y a plus de 13 ans ·leo
« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. » (Les Chants de Maldoror - Chant I)
· Il y a plus de 13 ans ·boukinoli
J'aime ! Mais si elle est morte, c'est plus du sadisme, elle n'est plus la pour souffrir, ni hurler..
· Il y a presque 14 ans ·tetranecro
Il ouvre les pattes anguleuses de cet hydre d’acier et, muni d’un pareil scalpel, voyant que le gazon n’avait pas encore disparu sous la couleur de tant de sang versé, s’apprête, sans pâlir, à fouiller courageusement le vagin de la malheureuse enfant. De ce trou élargi, il retire successivement les organes intérieurs ; les boyaux, les poumons, le foie et enfin le cœur lui-même sont arrachés de leurs fondements et entraînés à la lumière du jour, par l’ouverture épouvantable. Le sacrificateur s’aperçoit que la jeune fille, poulet vidé, est morte depuis longtemps ; il cesse la persévérance croissante de ses ravages, et laisse le cadavre redormir à l’ombre du platane. Tetranecro fils spirituel d'Isidore Ducasse comte de Lautréamont, bien du plaisir à vous lecteur de ces délectables et indicibles morbidités.
· Il y a presque 14 ans ·boukinoli
Maldoror comme ce nom répugne à prononcer entendait les agonies de la douleur, et s’étonnait que la victime eût la vie si dure, pour ne pas être encore morte. Il tire de sa poche un canif américain, composé de dix à douze lames qui servent à divers usages.
· Il y a presque 14 ans ·boukinoli
Hum. Je ne ressent rien en lisant ça. Les parties de psychologies humaines ressemblent à tout ce que je vois tout les jours. Avec des pensées qui n'ont rien d'exaltantes, rien de belles. On dirait un flash back de Baxter de la série éponyme. Une violence tout public. Cela m'indifère et m'explique d'autant plus pourquoi je préfère du loup ou du mouton être un vermiceau et espérer me faire bouffer le plus tard possible par une taupe.
· Il y a presque 14 ans ·jone-kenzo
la larme est ce que je montre, mais en réalité, j'ai jamais su pleurer sincèrement. J'aime la vie, mais dans d'autres proportions, et c'est ca qui me rend heureux, être noir, avec des pointes de démence.
· Il y a presque 14 ans ·tetranecro
Vous avez tout à fait raison ! nul amour dans vos propos seulement la jouissance morbide et un fou désir de domination, dans l'horreur de votre dessein vous pouvez toujours affûter votre mental ! le mal vous fascine et vous voudriez qu'il en soit de même pour les autres ? Passée l'adolescence, mon mental a beaucoup travailler pour avoir fait son choix ! et la joie que cela me procure est inégalable et indestructible !!! la larme de votre photo me touche cependant... essayez donc plutôt d'être heureux et puis d'aimer la vie et recevez dans ce sens toute mon amitié en soutien... et recevez ce commentaire comme allant dans ce sens s'il vous plaît !
· Il y a presque 14 ans ·Edwige Devillebichot
Je ne cherche pas l'horreur mais faire souffrir. Pour l'horreur, y'a des zombies humains, des enterrez vivant et des kamikazes dans les maternelles x)
· Il y a presque 14 ans ·(Je l'ai dans mes liens, les 120 jours de sodom, j'ai pas encore lu)
tetranecro
Y a une part de vrai, on mange bien le veau avant la vache...Mais bon on retrouve bien ton style ! (Tu me croira ou pas du coup j'ai fait une recherche sur Sade, et j'ai lu la 1ière partie des 120 journées de sodome...Le rapport ? aucun ! Si, je viens de passer de la lecture du sadisme à la pornographie en 2 coups de clics du coup)
· Il y a presque 14 ans ·joann
Non, même pas. Je crois que je n'arriverais jamais a faire comprendre que je ne cherche pas a être aimé, ni aimer d'ailleurs, et encore moins me distinguer. Y'a pas de dépit non plus. Je me base sur ce que vous connaissez, ce que vous avez de plus près, auprès de vous. Y'a une chose, qui, quand j'aurais mis le doigt dessus vous fera peut être ouvrir les yeux. Il y a quelque chose qui vous pousse a dire ca, ce n'est pas vous qui l'exprimer, j'ai encore besoin de travailler sur le mental pour ca.
· Il y a presque 14 ans ·tetranecro
Le dépit de ne pas réussir à aimer ni à être aimé autant que le voudrait mène bien souvent à ce genre de tristesse qui loin de m'inspirer la haine m'inspire une grande pitié ! que ne feraient pas certains pour se distinguer !
· Il y a presque 14 ans ·Edwige Devillebichot