Je suis sourd
ven
On entend bien souvent s’élever les cris d’amour,
Ils viennent des jeunes voix de ceux qui savent vivre.
Ils s’offrent des œillades, des promesses de toujours,
Echangent des baisers qui les laissent fous et ivres,
Mais, moi je les ignore : je suis sourd, je suis sourd.
On entend le soir s’élever les berceuses,
Litanies rassurantes, chantées d’une voix tendre
C’est la voix que les mères offrent à la vie précieuse
Qui calmera ses pleurs s’il veut pouvoir l’entendre.
Moi, je ne l’entends pas. Je suis sourd, je suis sourd.
Je ne sais plus entendre ce qui en vaut la peine.
Mon ouïe est intacte, mais mon cœur engourdi.
M’arrachant à l’amour, pour m’offrir la haine,
Ce fût le désespoir qui un jour m’assourdit.
Le bien m’est étranger, même au son des tambours
Je ne l’entendrais pas. Je suis sourd, je suis sourd.
Oui, Elisabetha, ce n'est que passager. Une pensée de nuit quand on doute que le matin se lève à nouveau, mais il revient toujours :)
· Il y a plus de 11 ans ·Merci Izarama.
ven
dur mais beau, bravo !
· Il y a plus de 11 ans ·lzarama
dure, dure comme l’ouïe un jour de cafard. passager sans doute.
· Il y a plus de 11 ans ·elisabetha