JE T'AIMAIS.
Adelphine
Je t'aimais. Je t'aimais avec toutes les forces de mon corps, de toute la puissance de mon amour, de toute la sincérité de mon âme. J'aimais ta façon de ressortir le meilleur de moi. J'aimais te faire sourire, et faire de toi une personne heureuse. J'enviais nos moments, nos échanges. Je ne demandais qu'à te découvrir, à apprendre ton univers...
Et puis tu as emporté ce morceau de moi avec toi. Mes secrets, mon passé, mon parcours, mes fautes. Et tu m'as laissé sans bruit, dans le vide, un néant avec des nuits blanches, des cauchemars, des souvenirs.
Et depuis il y a cette part de toi, en moi. J'aimerai, du plus profond de mon être la faire disparaître afin de ne plus dépendre de ses reines. J'aimerai la brûler afin qu'elle ne cesse de me rappeler qui tu étais. Je voudrai qu'elle saigne. Je t'en veux. Je te déteste. Je te hais aussi. Égoïste. Tu étais un silence qui tue. C'est ce que tu étais et que tu persistes d'être après tout, après moi.
J'étais quoi ? Ni plus ni rien, ni plus vrai, ni plus à toi, pourtant toujours pour toi. Ton cœur ne battait plus, mais tu faisais vivre tes mots de manière à ce que j'y crois encore. Pourquoi ? Pourquoi ne m'as-tu pas libéré de ce mensonge, ce semblant, de ses fausses paroles, de toi ?
Je ne pourrais te dire à quel point j'ai été déçue, tellement ma déception est immense encore à l'heure qu'il est. Quel prix avait cette force qui m'a brisée ? Tu as mit fin à tes promesses dans une grande crise. Tu as mit fin à mes joies, à mes espérances, dans un grand silence . Je t'en veux ! Je t'en veux de m'avoir privé de cette vérité, d'avoir fais semblant, d'avoir été faussement présent, faussement existant, alors que tu savais. Je t'en veux de t'en être sorti indemne, alors que j'ai récolté toutes les cicatrices.
J'aurais voulu que tu souffres, même rien qu'un peu. Tu aurais du souffrir pour ton mutisme. Tu aurais du avoir mal, car tu m'as trahi. J'aurai du te manquer, même rien qu'un peu. J'aurai du te hanter, comme toi tu m'as hanté. Mais tout ça t'es égal puisqu'il y en avait que pour ton égaux.
J'ai été celle qui attendait et celle qui restait, celle qui te guidait, celle qui t'aidait. Je n'ai pas pu mettre des mots sur mes efforts, tellement ils me prenaient toute mon énergie. Oui car je me suis battue, seule. Et tu m'as laissé partir, sans mérite. Le prix qu'avait ma force était de te rendre heureux. Alors je t'ai quitté. J'ai pris sur moi pour chasser ton souvenir, toutes ces choses qui ont pu me ramener à toi.
Le pire est que tu me manques, encore.
Ah tiens, j'étais tenu en haleine jusqu'à la fin, m'étant convaincu bêtement que c'était comme moi. Sauf qu'à la fin, on finit par apprendre que c'est toi qui est partie (contrairement à ce qu'on aurait pu croire au début de la lecture). Mais la fin ne change rien, l'autre a laissé sa saveur de déception. à jamais.
· Il y a plus de 10 ans ·kavi-amulya-hendy
Et oui, tout cela fait parti des péripéties de la vie malheureusement, mais il est néanmoins bon parfois de se retrouver seul(e) sur de brèves périodes afin de s'entendre avec soi et d'en ressortir encore plus fort(e)
· Il y a plus de 10 ans ·Adelphine
J'adore tout simplement ! Je comprends tout à fait ce que tu ressens ! Tes mots m'ont touchée ! Magnifique texte !
· Il y a plus de 10 ans ·heartthrob
Merci pour tous tes commentaires très positifs. Cela fait plaisir de se savoir être lu !
· Il y a plus de 10 ans ·Adelphine
De rien ! Je t'invite à aller lire mes textes si tu veux !
· Il y a plus de 10 ans ·heartthrob
Je les lirai avec plaisir !
· Il y a plus de 10 ans ·Adelphine