Je t'imaginais déjà...

Aurelie Blondel

En mémoire de mon petit-fils Noam

J'ai, par le passé, sûrement trop plaisanté sur mon âge soi-disant trop jeune pour être grand-mère.
Si vous saviez comme aujourd'hui je regrette ces mots. Mes larmes ont un goût bien amer.

Je t'imaginais déjà nous offrir tes premiers sourires
Et tes premiers babillements à encore plus nous attendrir.

Je t'imaginais déjà avec tes premières quenottes
Et dans l'eau de ton bain, avec tes mains, barbotte.

Je t'imaginais déjà faire tes premiers pas
Et te consoler en te serrant dans mes bras.

Il n'en sera rien...
J'ai quand même eu la chance de te voir mine de rien.
J'ai caressé ta petite menotte et ton joli petit nez.
J'ai pu t'embrasser et je t'aimerai à tout jamais. 

Papa et maman sont vraiment dignes et courageux tu sais,
Mais je ferai quand même de mon mieux pour bien prendre soin d'eux, je te le promets. 

Petit Noam, dors emmailloté de mousseline
Et par nos âmes liées, tu entendras nos comptines. 

Mamie. 

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