j'entends la mer rouler dehors
Olivier Memling
Je ne sais plus les noms
je me souviens des corps
et des visages mieux encore
des cris et des pleurs
lorsque sonnait l’heure
de quitter tout sans dire un mot
je n’ai plus froid, je n’ai plus chaud
je ne sais s’il vente ou fait beau
je suis un homme à demi-mort
mais lorsque je m’endors
j’entends la mer rouler dehors
je sais qu’au loin craque un bateau
qu’il est le mien, au bord de l’eau
qu’au bout des rêves et des prisons
il y a le Horn et les lagons
le souffle d’un seul vent
emplit tous les poumons
j’irai renaître de ma mort
j’oublierai tous ces corps
je ne sais plus les noms
je me souviens des corps
et des visages mieux encore
des cris et des pleurs
lorsque sonnait l’heure
de quitter tout sans dire un mot
je n’ai plus froid, je n’ai plus chaud
je ne sais s’il vente ou fait beau
je suis un homme à demi-mort
mais lorsque je m ‘endors
j’entends la mer rouler dehors
je sais qu’au loin craque un bateau
qu’il est le mien, au bord de l’eau
qu’au bout des rêves et des prisons
il y a le Horn et les lagons
le souffle d’un seul vent
emplit tous les poumons
j’oublierai tous ces corps
j’irai renaître de ma mort
J'aimerai bien l'entendre chanté ce magnifique texte, j'adore, super Olivier.
· Il y a environ 14 ans ·lapoisse
Un texte d'une grande musicalité qui roule, qui sonne comme la mer prise dans les sonnailles du vent.
· Il y a environ 14 ans ·Jiwelle
Captivant, lancinant, comme un ressac. Merci.
· Il y a plus de 14 ans ·ko0
J'aime beaucoup tous les non-dits que m'évoque ce texte.
· Il y a plus de 14 ans ·Hana
hana-capnik