Jeu, sexe et match
billie
Synopsis
Paris, le 13 mars 2011, Téa Lee Hanson assiste aux obsèques du Commandant instructeur de la base de Satori, Ted Kenter, un de ses rares amis à ne pas l’avoir oublié lors de sa radiation de l’armée. Pendant le triste rassemblement, elle est contacté par son ancienne direction afin de reprendre du service.
Dans un premier temps hésitante, elle accepte et se voit confier une mission aux confins de l’Afrique du Nord. En compagnie d’un sculptural Afghan, Hassan, elle doit repérer les bases des terroristes favorisant un trafic d’armes présumé anéantir deux tribus rivales. Elle prépare ainsi le travail d’une deuxième équipe et renoue avec ce qui faisait sa vie d’avant.
Dans le même temps, à Londres, au laboratoire de recherche scientifique de la société Border and Murphy, Carmen Olivera, doctoresse spécialisé en médecine micro biologique, travaille sur le génome humain. Son homologue Ukrainien, Andreï Stoïko, met au point un nouveau procédé d’insémination. Scientifique de renom, il œuvre sans calculer ses heures pour un salaire dérisoire compte tenu de la nature de ses découvertes. Un laboratoire privé, pseudo médicale, lui promet des sommes folles et un cadre de recherche bien au delà de ses espérances, l’homme est conquis.
Quelques mois plus tard, Téa et Hassan, vrai faux couple marié auquel ils jouent à la perfection, se retrouvent en reconnaissance aux cœurs des chaudes dunes du Sahara. Sous couverts de la construction d’une chaîne d’ hôtels futuristes, ils s’infiltrent et tentent de mener à bien leur mission qui s’avère assez difficile. En effet, le pays est en proie à la guerre civile et beaucoup de groupuscules sont violents avec les étrangers. La jeune femme doit se méfier de tout, même de son partenaire et décide de suivre une enquête parallèle. La reconnaissance de bases terroristes lui révèle l’existence d’un réseau très organisée qui ne se contente pas que du trafic d’armes. Au moment où elle compte reprendre contact avec ses supérieurs, elle est enlevée et emprisonnée en compagnie d’autres personnes.
Pendant son enfermement, elle remarque la présence de femmes très jeunes, de religieuses, mais aussi des scientifiques, dont Carmen Olivera qui en échange de sa coopération jouit d’une semi liberté. Les deux femmes parviennent à nouer des liens très étroits. La doctoresse lui confie ses doutes quand aux vrais raisons de son enlèvement et la met sur la piste de ce qu’elle pressentait, un commerce d’un tout nouveau genre, qui implique ses études sur le clonage, mais à quelles fins ?
En compagnie d’une religieuse, sœur Dominique, elles parviennent à s’échapper de leur prison. Avec l’aval de son état major, elles s’embarquent pour l’Egypte afin de suivre la piste du réseau. Sur place les choses se compliquent, Téa se retrouve face à la personne qui l’a trahi jadis, Tcheki Falconi. Contrainte de le séduire pour parvenir à ses fins, elle joue double jeu et remonte la filière d’un esclavage d’un tout nouveau genre impliquant des dignitaires haut delà de tout soupçon. Sa ténacité et son obstination lui permettent de toucher au but, mais l’entraîne malgré elle dans de périlleuses tribulations.
Scène d'action
S’appuyant sur le bastingage humide, Téa se hisse de toutes ses forces et jaillit sur le pont avant au milieu de la vingtaine de filles apeurées qui hurlent à la vue des flammes oranges déchirant la nuit étoilée. Face aux tortionnaires bien décidés à les laisser brûler dans l’infernal brasier, elles ne savent comment s’échapper de ce bateau de la terreur.
Tcheki Falconi, que le spectacle de ces martyres prises au piège satisfaisait au plus haut point, repère aussitôt la silhouette fine de l’intruse, dont la combinaison de plongée détonne avec les corps nus des suppliciantes. Il jette son cigare havanais et pointe son arme en vociférant :
- Sale peste ! tu va crever griller avec tes semblables !
Le fusil de l’homme crache alors toute la haine qu’il a envers celle qui le nargue encore, malgré sa dernière tentative pour l’éliminer de son stratagème. Ses hommes reprennent en cœur, comme un écho aux tirs de leur chef, tout en riant cyniquement, grisés par l’alcool absorbé et les femmes, victimes gratuites de leur sauvagerie.
Téa crie en anglais « couchez-vous ! » mais les slaves meurtrières abattent déjà les pauvresses qui tentent échapper aux flammes et aux flingues. Prises entre les deux feux, c’est l’hécatombe inévitable.
Sans perdre de temps, la jeune femme glisse à terre, roule sur le coté tout en dégainant son fusil accroché à sa combinaison et riposte presque instantanément, touchant déjà les quatre hommes à demi hilares, qui ne l’ont pas vu approcher.
Tcheki, consterné de voir ses sbires tomber si facilement, se jette en hurlant sur son ennemie. Téa l’esquive, lance son arme sous un cordage et sort un poignard de son étui accroché à sa cheville. L’homme attrape ses jambes, plaque sa main entre ses cuisses et évite la lame de justesse. Sans lâcher sa dague, la jeune femme, déséquilibrée, se met à plat ventre afin de reprendre son souffle. L’homme, lestement, monte sur elle et s’affale de tout son poids. Haineux et plein de rage, il défait le haut de la combinaison, plonge sa main sans ménagement et pince la poitrine offerte. Téa ne crie pas et utilise la douleur intense qu’elle ressent afin de se concentrer et de pivoter son pied entre les jambes de l’homme occupée à la maltraiter. Adroitement, elle frappe du mollet l’obligeant à se redresser, puis se retourne et plaque sa main sur son sexe malgré lui en érection.
- Pas mal, dit-elle en jaugeant prestement l’imposant paquet, mais trop vite, tu sais bien que j’aime pas les mecs qui bandent instantanément, généralement, il ne tire qu’un coup et bien trop rapidement !
Au constat amer qu’il entend à ses oreilles interdites, Tcheki a un temps d’arrêt fatal, Téa presse tellement l’engin que l’homme s’étrangle de douleur. Elle en profite pour lui assener un coup de couteau au ventre d’où se dégage un liquide chaud et rougeâtre.
Libérée pour un temps, Téa court vers les malheureuses filles, espérant les sauver à temps de l’enfer.
Scène Erotique
Debout derrière une vitre sans teint, dans une petite pièce sans éclairage autre qu’un néon bleuté, Téa suit depuis deux heures l’interrogatoire de cette pauvre secrétaire d’ambassade qui, assise sur une chaise, les mains attachées dans le dos, tremble de peur. La jupe retroussée jusqu’au slip, le chemisier complètement ouvert, la tête légèrement relevée, elle bafouille des mots inintelligibles qui ne semblent pas du tout émouvoir l’homme qui l’interroge.
- Alors ? On se décide à parler maintenant ? Fait-il très calmement en la dévisageant.
La secrétaire ouvre la bouche sans qu’un seul son n’en sorte. L’homme s’approche de son visage et lui articule toujours aussi tranquillement « si vous ne voulez pas que ça sorte, et bien il va falloir que ça rentre » Et d’un geste débonnaire, il défait le zip de sa braguette, sort son sexe turgescent et le rentre sans scrupule dans la bouche de la fille muette. Sans commandement aucun, elle se met à sucer consciencieusement l’engin alors que l’homme la regarde toujours, l’air visiblement réjouit.
- Et bien ? Interroge une voix féminine dans le dos de Téa, vous aimez nos pratiques ?
La jeune femme ne se retourne pas, elle a entendu entrer son interlocutrice mais reste captivée par la scène érotique qui se déroule devant ses yeux. La femme, tailleur jupe stricte, cheveux long brun, se place derrière elle, à un souffle de son oreille.
- Intéressant vous ne trouvez pas ? Lui susurre-t-elle, et vous allez voir, très instructif, cette petite dame va bientôt se mettre à table...
- Si vous le dites, répond Téa sur le même ton, sans détacher ses yeux du duo attractif.
- Et vous, vous n’avez pas des choses à me dire ? Reprend la femme en appliquant doucement sa langue sur la joue dorée de Téa et en déboutonnant sa veste.
La jeune femme, agréablement surprise par la pratique peu orthodoxe de sa geôlière, se contracte un peu puis se détend à la succession de surprenants petits baisers savoureux.
- Vous pratiquez de la même façon que votre collègue ? Réplique Téa en ouvrant elle-même son chemisier, en signe d’accord tacite.
- Ça va de soi, mes questions sont même plus intenses, répond-elle en caressant la poitrine ferme dont les seins se dressent instantanément aux mains délicates.
Téa fixe toujours l’interrogatoire surréaliste. Mais plus précisément, elle se concentre sur le va et vient du sexe de l’homme et des lèvres de la secrétaire, yeux mi-clos à présent. La cadence lente mais sûre du couple l’obsède. Elle voudrait elle aussi recevoir cette objet de plaisir dans sa bouche qui s’entrouvre malgré elle. Elle engage même sa partenaire d’un moment à descendre ses mains sous sa jupe afin de répondre au désir insistant de son bas-ventre .
- Je vois que vous commencer à avoir de l’appétit, reprend la brune, étonnée mais enchantée du geste demandé par sa prisonnière et répond hâtivement à ses attentes.
Elle lui lève sa jupe jusqu’aux hanches afin de mieux introduire ses doigts habiles dans sa culotte et s’insinue dans son sexe humide et chaud.
Téa écarte les jambes pour se mettre à son aise, se laisse caresser au rythme de l’autre couple qui semble d’ailleurs en terminer. L’homme se retire, la secrétaire baisse la tête puis la relève soumise, la femme brune ne s’occupe plus que de Téa, la serrant de sa main gauche sur sa courte toison, l’autre s’activant toujours, à l’affût d’une heureuse conclusion. Dommage, pense Téa en interrompant brusquement l’échange. Elle se retourne, déséquilibre la brune qui ne comprend pas ce qui lui arrive et la bloque d’une habile clef d’aïkido.
- Alors ? on se décide à me libérer maintenant ?
Portrait
Les cheveux très bruns, lissés, tendus en couette, jean, pull à col roulé, talons hauts, démarche sûre, rapide et discrète, Téa Lee Hanson, jeune femme de trente deux ans, est le genre de personne à pouvoir passer partout sans se faire remarquer. Pourtant, d’une beauté rare, la peau légèrement métissée qu’elle tient de sa mère eurasienne, une carrure svelte et musclée à l’instar de son père slave, quel n’est pas le passant aussi bien homme que femme qui se retourne sur son passage. Malgré cela, elle sait se fondre dans la masse de ses semblables et se meut avec perfection tel un caméléon attentif à sa proie.
Déjà petite, sur son île des cinquantième hurlants, son lieu de prédilection dont elle a hérité à la mort de ses parents, elle joue dans la forêt dense, tel un guerrier ou un rebelle poursuivit par des monstres imaginaires, se cache et s’intègre à la végétation complice. Aujourd’hui seule habitante de l’île, elle voue son temps libre à une vie simple et sans histoire rythmée par ses multiples conquêtes, féminines ou masculines.
Cependant son passé, ponctué par le drame de sa vie, la mort de sa jumelle alors qu’elles n’étaient âgées que de sept ans, resté à ce jour inexpliqué, sa vie d’enfant solitaire, l’incite à intégrer à la fin de ses études d’ingénieur en aéronautique, un corps militaire de la marine, seul refuge pour son inconsolable chagrin. Là, elle continue ses études de langues vivantes, se passionne pour les armes à feux et complète sa technique du maniement des tantos, jos, sabres et autres instruments tranchants. Nageuse hors norme et férue d’arts martiaux, enseigné par le vieil ami de son père Sin Schuu, compagnon de la légion étrangère, elle est repérée par ses supérieurs et intègre en secret une équipe spéciale d’agents destinés à conclure des missions délicates par n’importe quels moyens.
Avec le supérieur de son commando, amant du moment, Tcheki Falconi, elle exécute brillamment trois objectifs en tandem, elle n’a alors que vingt huit ans. Lors du quatrième, Falconi trahit sa corporation afin de rejoindre des miliciens voulant renverser le gouvernement de leur pays. Téa se retrouve désavouée et plongée dans l’oubli.
merci pour le commentaire, et merci aussi pour le site,
· Il y a plus de 13 ans ·je vais cliquer...
billie
Bravo !
· Il y a plus de 13 ans ·Pour trouver un éditeur, je recommande aussi l'appel à textes LEITMOTIVE (jusqu'au 15 juillet 2011)
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