Space oddity pour la DST

Yodette

Gaëlle Morin est une trentenaire de son siècle : Belle française d’un mètre soixante dix, cette jolie brune aux yeux gris clairs est une femme sûre d’elle et de son pouvoir sur les hommes. Recrutée pour le compte de la DST, il y a 8 ans par le professeur de la Sorbonne en charge du DESS Droit et stratégie de la sécurité, surnommé, visiblement à raison par les étudiants, DESS JAMES BOND,  Gaëlle a le don de plaire aux hommes de pouvoir ce qui lui est d’une grande utilité dans son métier caché. Passionnée d’art, elle travaille en qualité d'expert pour une compagnie d'assurance :G.I.Art qui ignore tout de sa double vie.

L’histoire personnelle du personnage tourne autour d’une histoire d’amour d’enfance avec un garçon qui lui a préféré sa sœur. Elle croise de temps en temps cet homme qui est son amant sans qu’une vraie relation ne puisse s’installer.

 Space oddity synopsis : Alexandre Fournier est le PDG de SpaceAir, petit bijou français de haute technologie, spécialiste de la décontamination de l’air par Destruction microbiologique.  Il souhaite négocier un partenariat de financement avec l’agence de bio recherche technologique russe. Bien entendu, les investisseurs russes sont en réalité des espions envoyés par le KGB pour récupérer cette technologie qui leur a été volée dans les années 70 : Ils sont chargés de récupérer le savoir faire de l’entreprise française: ils finissent par kidnapper Alexandre afin qu'il leur cède l'intégralité des droits de sa société en guise de rançon. Gaëlle Morin est chargée par la Direction de la Surveillance du Territoire de protéger Alexandre Fournier lors de sa rencontre avec les investisseurs Russes : les relations entre Paris et Moscou étant déjà tendues à cause du projet gazier Nabucco, chaque lien technologique pris entre les deux pays est hautement surveillé, à raison semble t il.

Gaëlle accepte cette mission qui est censée être routinière pour se remettre de sa rencontre avec Franck, son amour de toujours. Elle est séduite par Alexandre Fournier, 35 ans, homme de pouvoir et d’influence qui se retrouve ici complètement dépassé par les événements. Leur histoire ne durera pas, Gaëlle étant trop indépendante. 

Le roman se déroule dans Paris et en région parisienne. Un aller à Moscou pour récupérer Alexandre. Une descente à Lyon dans les usines du groupe pour contrer l’espionnage industriel. 

Scène 1 : Silence au Louvre.

Gaëlle surveillait Alexandre Fournier. En qualité d'experte en objet d'art du XIXe siècle, elle avait son pass Louvre qui lui donnait accès à tous les recoins du musée ce qui lui facilitait la tache pour sa mission du moment: surveiller Alexandre Fournier, PDG de SpaceAir, venu rencontrer de prétendus chercheurs russes. Or le sixième sens de Gaëlle lui indiquait au rouge vif la présence d'espions dans la pièce. Seul Alexandre semblait ne rien remarquer, attendant son « contact » et faisant semblant de s'intéresser aux tableaux. Quel nigaud ! et on aurait pu parier qu'il pensait qu'il était très discret !  Perdue dans ces réflexions, Gaëlle ne vit qu'au dernier moment l'homme qui se tenait à coté d'elle sortir un petit étui de sa veste et l'aligner dans la direction d’Alexandre. Elle se précipita sur lui, feignant une chute et se rattrapant aux bras de l'homme. Au moment où elle posait les mains sur ses bras elle vit briller dans la doublure de la veste une arme montée d'un silencieux. Ses grands yeux gris clairs vinrent alors se loger au fond des yeux de l'homme lui imposant sa volonté : L'homme était tellement étonné de cette intervention, qu’il arrêta son geste : Ce corps à corps qui n'en était pas un, se révéla néanmoins tout autant efficace, car elle l'avait bel et bien neutralisé. Le regard de nunuche trébuchante était parti et avait laissé place à un regard sévère qui ne laissait aucun doute sur l'identité de la personne. Ils savaient tous les deux qu’ils se trouvaient chacun face à un espion. Pendant qu'elle hypnotisait l'homme, Gaëlle avait glissé sa main dans la veste et s'était saisie du manche de l'arme. Voyant cela, l'homme repris l’usage de ses sens et attrapa à son tour le bras de Gaëlle pour le serrer très fort. Dans dix secondes, il faudrait soit lâcher l'arme, soit crier et avouer ainsi sa défaite. Technique au combien féminine, Gaëlle approcha son corps de celui de l'homme au lieu de chercher à s'en éloigner comme aurait fait n'importe qui cherchant à se dégager d'une emprise. Cette technique fonctionna en ce qu'elle surprit l'homme, fournissant à Gaëlle le quart de seconde nécessaire pour se dégager. Malheureusement elle n'avait pas attrapé l'arme au risque d'ameuter tout le public présent dans la salle. Debout face à face, les deux espions se toisèrent, ne sachant que faire. Ce fut Gaëlle qui bougea la première : elle pivota sur ses ballerines et fonça le plus discrètement possible vers Alexandre; Il fallait le faire sortir de ce guet apens. Arrivée à sa hauteur, elle lui prit le bras et l'entraina vers une autre pièce. Le temps que l'espion reprenne sa position pour tirer elle pouvait le faire sortir. Alexandre commença à protester puis entendit un bruit sourd étouffé et la pierre du mur à coté de sa poitrine fuma. Le tireur avait trouvé un angle et avait voulu tenter sa chance avant que le couple ne disparaisse au détour du grand escalier de l'aile Denon. Ils dévalèrent les grands escaliers et Gaëlle poussa Alexandre vers la salle des bronzes et objets précieux tout en gardant son sang froid. Elle s’immobilisa soudain derrière une statue en bronze à l’entrée de la salle et sorti une petite aiguille de sa poche. Alexandre voyait la scène sans comprendre mais restait interdit. La silhouette de l’homme au silencieux se dessina dans l’encadrure de la porte et avant qu’elle ne puisse avancer, Gaëlle surgit devant elle et planta l’aiguille dans la carotide de l’homme qui se trouvait là. Celui-ci vacilla. Gaëlle fit glisser son bras contre le torse de l’homme pour retenir sa chute et le fit s’asseoir sur le banc en pierre sur le coté de la pièce. Une chance que les bronzes antiques n’intéressent personne : la salle était vide. Gaëlle attrapa Alexandre et se dirigea vers la sortie sans même se retourner. Derrière eux le malabar dormait, la tête pendant contre sa poitrine.

Scène 2 : Gaëlle cède à Alexandre.

Gaëlle ferma les yeux et abandonna sa tête, lorsque les lèvres d’Alexandre se refermèrent sur les siennes. Elle tressaillit. Que c'est bon, un baiser d'homme. Sa robe noire moulante était collée à la chemise d’Alexandre. Elle enroula ses bras autour de son cou, tel un serpent serrant sa proie et leur baiser se fit plus fort. Alexandre fit glisser ses mains le long de la silhouette de Gaëlle, des hanches au ventre, effleura la poitrine sans s'y arrêter, détaillant ainsi chaque courbe de l'espionne. Ses mains remontaient toujours. Elles stoppèrent un instant sur la gorge puis des deux mains il encadra le visage de Gaëlle. Leur baiser n'avait pas cessé et se faisait désormais plus goulu. Le souffle de Gaëlle devint plus court et sa bouche s'entrouvrait pour laisser passer davantage la langue d’Alexandre qui cherchait à s'introduire plus encore.

Les mains d’Alexandre retombèrent soudain et lui saisirent les seins. Elle fut surprise mais gouta l'initiative : après tout, Alexandre était un homme de pouvoir !  Sa robe dos nu était souple rendant sa poitrine facilement accessible. Alexandre tenait chacun de ses seins avec soin et attention. Lentement, il écarta la dentelle du soutien gorge et sortit un téton. Gaëlle fut elle même étonnée de le trouver aussi dur. Cette partie de son corps était particulièrement érogène. Elle savait qu'elle avait une belle poitrine, généreuse et haute. Aussi, se savait-elle particulièrement désirable ainsi à demi dévêtue et cela décuplait son propre plaisir. Elle prit la tête d’Alexandre dans ses mains et, le forçant à arrêter de l'embrasser, elle fit descendre cette bouche avide au niveau de ses seins, lui présentant le téton qui ne demandait qu'à être sucé. Alexandre se jeta sur le bouton rosé.

La pièce n'était pas très chauffée mais Gaëlle était brûlante. Elle avait excessivement chaud alors qu’Alexandre gardait les mains très froides. Le contraste de température créait une sensation délicieuse qui excitait d’autant plus Gaëlle. Alexandre s'agenouilla devant elle et commença à remonter la jupe le long des cuisses de l’espionne révélant ainsi deux jolis bas noirs à dentelles.  Alexandre n'en revenait pas : Cette fille pouvait être à la fois, femme de poigne capable de vous clouer sur place deux malabars et elle n'en restait pas moins féminine jusqu'au bout des ongles, n’hésitant pas à porter des bas noirs à bordure en dentelle en pleine mission. Sa peau était douce et chaude. Il continua son chemin et trouva une petite culotte tanga en dentelle elle aussi.  C'en était trop : il voulait la posséder, là tout de suite. Il plaqua Gaëlle contre le mur et se saisit à pleines mains de sa culotte. Gaëlle désormais avait le souffle de plus en plus court. Elle voulait elle aussi de cet amant. Elle brûlait d'impatience de le sentir en elle. La culotte ne fut pas un barrage convaincant. A peine écartée, Alexandre se précipitait en Gaëlle, lui arrachant un souffle aspiré de surprise et de soulagement. Gaëlle sentait Alexandre en elle. Elle sentait qu'elle le serrait et son bassin commença à onduler d'avant en arrière. Alexandre était gonflé d'excitation et appréciait la tiédeur de Gaëlle. Quel bonheur ! Le mur encaissait les coups de reins et cette possession sauvage, debout, excitait doublement les amants. Leurs bouches se joignirent à nouveau, puis Alexandre s'extirpa, agrippa les hanches de Gaëlle, les fit pivoter et revint se loger dans la moiteur douce de Gaëlle. Ce changement de position eut raison de Gaëlle qui ne put résister à plus de quelques coups de reins. Elle explosa de jouissance dans un soupir non retenu. Alexandre qui avait toute la scène sous les yeux se répandit en Gaëlle au même moment. Le silence retomba dans la pièce. Gaëlle se retourna et délicatement posa un doux baiser sur les lèvres d’Alexandre avant de quitter la pièce en souriant.

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