Jeux de mots

menestrel75

Jouer avec les mots devrait être un plaisir partager. Jouer avec les sentiments devrait être interdit, certain(e) en joue admirablement
S'il te plaît, Ma Dame, montre-moi l'amoureuse  qui vit en toi.
Je ne sais plus le cacher, maintenant je l'avoue.
Je vous en prie, ouvrez un peu le compas de vos jambes.
Ne sentez-vous pas à quel point je flambe ?
S'il te plaît, Jolie Dame, montre-moi l'indécente qui sommeille en toi.
 
Je veux tant jouer le jeu.
Apprendre d'autres jeux.
Vous apprendre les miens.
Je ne me joue pas de vous.
J'aspire à jouer avec vous.
Jouer au docteur.
Et même au gendarme et au voleur.
Si vous êtes le gendarme.
 
Imaginez-vous encore notre première fois ?
Vous chez vous, moi ici. Ou ailleurs. Dans les bois.
S'il vous plaît, je voudrais jouer un peu, beaucoup, passionnément
Souffler sur les braises qui sommeillent en vous.
Me sens-tu approcher de toi,
Prêt aux plus doux méfaits que je t'ai promis ?
S'il vous plaît, mon Ariane, laissez vos cuisses ouvertes,
Montrez-moi  votre source sans artifice.
Vous rappelez-vous la rose que je vous ai offerte ?
 
Cette rose est toujours sur mon cœur.
Allons dans les bois, oui, suivre le chaperon rouge.
Mes joues sont rouges de vous rêver.
Mes fesses ne seront rouges que par vous.
Je ne joue pas les ingénues.
Je ne joue pas un double jeu.
Je me joue de moi-même.
Pour déjouer l'adversité.
                         
Je l'avais dénudée de ses épines pour qu'elle ne te blesse ;
Prends-la, s'il te plaît, en imaginant mes caresses :
Depuis un moment de bonheur, je te caresserai
Vous gémirez doucement, Ariane, de vos désirs en liesse 
La rose rouge sera le prolongement de mes doigts
Déjà tu vas sombrer dans l'indécence,
Les pétales fous glissant sur la soie de tes cuisses
Te feront écarter incroyablement tes jambes.
Fi de toute retenue, moralité et de pudeur
Tu seras ouverte comme une petite fleur
Par la grâce coquine de cette fleur
Et, Ma Dame, vous m'offrirez la vision de votre intimité
De vos lèvres roses et de votre bouton d'amour érigé.
                          
Vous rappelez-vous comment vous aviez imaginé reprendre la main 
En sachant pourtant que ce petit jeu serait vain ?
S'il te plaît, continue à te donner les mêmes caresses,
Je t'offre le plaisir de mon regard posé sur toi,
Mais il est temps, grand temps, de dénuder aussi tes pigeons,
Non, ne dis rien, je sais que tu aimerais prendre le dessus,
Mais je sais aussi que tu manques peut-être d'initiative…
Il n'en est pas temps puisque nous en sommes à tes dessous… !
 
Glisser en vous, Ma Dame d'un autre monde, entre vos cuisses, aux interstices de vos pensées,
L'idée de mes regards électrise votre être, en votre for convulsée,
La caresse des pétales attisera ton impudeur et ton plaisir,
Tes yeux caresseront la tige de notre rose,
tu les fermeras avec un soupir,
Songeant à la mienne, fière, que tu aimerais contempler dressée à loisir.
Les pétales au bord de ta corolle effleureront ton humide toison,
Tes doigts caresseront rêveusement la tige douce et souple.
Oui, garde les cuisses ouvertes, montre-moi la source,
ne me cache rien.
                          
Ferme les yeux, Ma Dame.
Donne-moi la rose, mignonne, que j'aille voir…
Une main sur ta hanche, je me glisse plus près de toi.
Je place tes jambes sur les accoudoirs du fauteuil.
Ta respiration s'accélère.
Montre-moi ton intime, Ma Mie, offre-moi l'abandon de ton intimité.
L'émotion m'étreint sans doute autant que toi à voir tes seins ronds palpiter.
Ma main glisse les pétales humides sur la fleur de tes seins.
 
Mes seins dont la pointe est si érogène...
Tu fais virevolter la douce fleur de l'un à l'autre
Et je tressaille de tout mon corps, je ferme les yeux
Je sens un vague de chaleur monter en moi
La rose poursuit  sa promenade ,
effleure mes hanches,
caresse mon ventre.
Les pétales veloutées glissent à l'intérieur de mes cuisses,
chatouillent délicatement les moindres parcelles de mon intimité.

Je frissonne, je gémis, je sens le désir me submerger, je n'en peux plus,
j'ai envie , tellement envie de toi, de toi en moi, de toi sur moi,
de moi sur toi, de moi en toi, de cette sublime fusion.
Ressentant mon trouble  grandissant, tu poses la rose;
tu prends ma tête entre tes mains et tu me regardes intensément.
Tes yeux pénètrent les miens.
c'est un peu comme  si tu t'introduisais en mon être
et je comprends sans un mot qu'il est trop tôt, qu'il faut attendre...
laisser nos corps se désirer plus fort, laisser le feu qui nous consume embraser tous nos sens.
Ton visage est tout près du mien, je passe mes bras autour de ton cou ,
pose mes lèvres sur les tiennes, ma bouche caresse ta bouche,
je  lèche tes lèvres, ma langue effleure la tienne, s'enroule autour d'elle;
j'aime l'émoi que cela provoque en toi alors je poursuis mon exploration...
Notre baiser devient plus intense , nos bouches se cherchent , se dévorent.
Je sens ton corps tout contre le mien,
ton torse effleure mes seins,
ton sexe dur touche le mien.
Seules des étoffes nous séparent!
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