La beauté du cortex cérébral.(2)

- T'es allé au pain avec la Mustang ?

- Chérie, avec ta Smart, je ne sais jamais où est l'avant de l'arrière ! Je suis obligé de faire 3 fois le tour du véhicule pour comprendre ce que l'ingénieur a voulu dire avec un volant au milieu !

- De toutes manières, toi pour une bagnole, si son capot fait pas 3 mètres de long, tu te demandes où a passé l'moteur ! Pour 2 foutus croissants et un ficelle de merde, tu préfères cramer 10 balles d'essence que d'avoir l'air con ! On va le facturer combien le petit-déjeuner ?

- Un max, c'est des Suisses !

- Comment tu sais que c'est des Suisses ?

- Ils s'essuient la main après te l'avoir serrée !

- Putain... tu crois qu'il va falloir aussi leur farter les skis ?

Vanessa avait appris que le cortex cérébral ne disposait que de quelques millimètres de tissu sous la tronche pour emmagasiner ce que les hormones des glandes de l'hypophyse et de l'hypothalamus, secrétaient. Elle disait aussi que chez certaines personnes, l'épaisseur de cette couche crânienne variait en fonction du débit de satisfaction. Les spécialistes parlaient d'endorphine, quand Vanessa de tête à claques. 

Pour les Suisses, nous avions décidé de ne pas nous emmerder sur le fartage des deux snows comme autant du repassage de leurs bonnets (les Suisses aiment avoir le bonnet propre et bien repassé), puisqu'en fin de compte, nous savions pertinemment que la ficelle et  les petites viennoiseries génèreraient automatiquement du plaisir dans leur couche supérieure, et que la facture salée du petit-déjeuner ne susciterait un quelconque mécontentement: Vanessa appelait cela, 'le goût du citron'.

- C'était bon ?

- Oui, bien !

- Tant mieux !

...

P.S. A moins de 50 lectures, je ne pose pas la suite.