la belle de "voeux lourds"

La belle de « vœux lourds »

Elle est revenue, gratter à ma porte et du judas je n’ai rien vu.

J’ai entrouvert le portail de fer rouillé et mes yeux sur elle se sont figés.

Plus belle qu’elle n’était,, comme la nuit et le jour mélangés, comme les secondes qui se couchent sur les heures pour donner  l‘éternité.

Petite histoire parasitée tu deviens grande.

Nous jonglons de nos chaires électriques et illuminées.

Le spectacle se dessine dans les lignes de nos mains liées.

Le poisson de mer embrasse la carpe des rivières.

De leur baiser nait la bulle imaginaire, monde parallèle sans charnière, complicité d’éphémères, à eux deux ils sont l‘air.

Tu me regardes et me dis « qui a-t-il de normal dans l’Amour ?»

Je te regarde et te souris posant mes lèvres sur les tiennes, mon front contre le tien et puis l’attraction se diffuse et irradie nos sens, gonfle nos respirations de frissons, envenime nos sueurs d’irrésolues,  les nerfs tendus de se pointer l‘un dans l‘autre.

Le chapitre est à écrire, le titre est donné.

Sur le palier ma plus belle histoire d’Amour m’attendait.

Pour une fois je n’ai rien reporté, rien repoussé tout vu, tout bu, tout lu.

Dans le creux de mes paumes je l’ai soulevée vers les cieux, la confondant entre  rêve et réalité, merveilleux hologramme de nos ADN accidentés.

Tu as déserté le temps mais notre histoire est là, en moi, je la porte comme un collier, un sourire, une pierre aux vertus de malices.

Je lui enfile des mots, je lui mets de la couleur, je lui adoucie les angles et la cultive comme le plus bel arbre de ma vie.

Demain j’avais pensé à rien, heureusement que tu m’es revenue sans toi j’étais pendu au fil des amours mortes!

L’animelle