La boue pourpre
Iris Mink
C'était une petite mare ronde
Comme on en trouvait beaucoup par la campagne
entre les hauts champs d'orges blondes
et les infertiles terres d'Allemagne,
Il y venait au crépuscule
Confiait son deuil aux bourrasques
au risque de leur paraître ridicule
il préférait sa solitude a leurs masques
Assis parmi les joncs et les roseaux
il se mirait dans l'onde blême de l'eau
le vent lui contait les mille histoires
de l'horizon lavé de tout désespoir
qui jetait sur les cratères des voiles blancs,
des centaines de linceuls d'argent.
Aucune bête ne venait sur cette plaine,
que des hommes avaient maudit par leur haine
Et, s'il n'y avait aucun nuages,
Dans l'inde mortuaire lui apparaissait les visages
de ses frères et de son père
que les obus avait enfouis sous terre.
Triste, beau...le contraste de ta jeunesse avec la mémoire et les souvenirs de guerre.... Attention à ton mille...kiss
· Il y a presque 11 ans ·vividecateri
Merci encore viviane :)
· Il y a presque 11 ans ·Iris Mink
Un poème émouvant et bien écrit
· Il y a presque 11 ans ·marielesmots
merci beaucoup ! :)
· Il y a presque 11 ans ·Iris Mink