La chance

D'autant plus, que le gosse est mort pour vous faire chier jusqu'au bout et que vous conduisiez à fond, complètement défoncé, au-dessus de la limite d'alcoolémie autorisée. Votre vie bascule d'un seul coup. Ce sont d'abord, les flics. Puis le procès. Votre avocat plaidera la cause du suicide infantile, mais cela n'empêchera pas la prison. Là, c'est vraiment pas de chance.

Par contre, combien de fois avez-vous déjà conduit, quand il n'aurait pas fallu le faire, sans qu'aucun chieur ne se jette inopinément sous vos roues ? Plein de fois. Mais on n'en est pas toujours conscient, de ces chances-là. Ce sont des chances furtives, on ne les remarque pas, seul la malchance ne passe pas inaperçue.

Donc, chance ou malchance ne dépendent que de concours de circonstances et si les parents surveillaient mieux leurs enfants et leur apprenaient à ne pas faire chier les honnêtes gens, on n'en serait pas là.

Donc, pour conclure nous sommes, pour la majorité d'entre nous, des gens extrêmement chanceux, qui l'ignorons.