La déconstruction

Je n'ai pas grand-chose à raconter, mais comme j'ai envie d'écrire, je vais embêter mes courageux lecteurs et lectrices... J'ai parfois craché ma haine de moi, ou de la société, j'ai parfois parlé d'amour, de passion. Je pense pouvoir me définir (affreux terme réducteur) comme un peu exalté, parfois puéril dans mes analyses à l'emporte-pièces où je parle de l'Humanité comme d'un bloc qui me fait peur tandis que la vie est surtout faite d'exceptions : la règle est qu'il n'y en a pas en fait. Tout n'est que constructions, et représentations que l'on se fait. C'est ma réflexion de ce soir, ça changera peut-être demain...
Il y a une vingtaine d'années, je fumais beaucoup de cannabis car je pensais que ça favorisait ma pensée (j'ai toujours été fasciné par les penseurs, les philosophes) et je voulais déconstruire ce que je pensais savoir. Le résultat fût un séjour à l'hôpital psychiatrique, étant considéré comme asocial et borderline, crachant sur tout ce qui avait fait ma vie jusqu'à ce moment, notamment les liens familiaux, et surtout un doute profond m'habitait. Il m'en reste quelques traces à ce jour. Je me pose mille questions, j'ai renoncé à certaines réponses, mais c'est une véritable manie : une quête de sens sans fin. Parfois, je crois avoir un semblant de réponse, comme je l'ai écrit précédemment, mais elle m'échappe presque aussitôt. "On part dans la vie avec les conseils des parents, qui ne tiennent pas face à l'existence" Louis-Ferdinand Céline dans "Guignol's band" (de mémoire). Tiens, encore la question des rapports familiaux et de la déconstruction de ceux-ci.... Ai-je avancé en vingt ans? Encore une question.