La dernière coccinelle
artax
Coccinelle, demoiselle
La dernière coccinelle dérive au gré des vents
Partout dans chaque champs de chaque continent
Elle exhausse les vœux, chasse les pucerons
Sur tous les doigts tout les rosiers, Dieu soit loué!
Un beau jour ne fus-je pas rempli d'émotions
D'avoir sur le bout du doigt la bête à souhaits,
Et sans me soucier du fatal qu'en-dira-t-on-?
Lui pria de rester toujours à mes côtés.
Mais oubliant qu'elle était la bête à bon Dieu,
Naïf, la laissa se délecter de mon âme,
Et puis arrachant la prunelle de mes yeux,
S'en allât sans se retourner telle une dame...
Elle n'oubliera jamais ce qu'était mon âme,
Uniques et solitaires, de même que les souhaits.
Cyniques et adultères, ainsi sont les dames
A qui nous confiâmes nos secrets à exhausser
La jolie coccinelle cache souvent bien des secrets..
· Il y a plus de 8 ans ·compteclos
Se méfier des jolies coccinelles qui volent les âmes ...
· Il y a plus de 8 ans ·Louve
Qu'on est bien trop imprudent face au dernier individu d'une espèce, mais j'y penserai à l'avenir ;)
· Il y a plus de 8 ans ·artax
Original et très bien écrit ! J'aime beaucoup!
· Il y a plus de 8 ans ·anne-onyme
Vous êtes cependant un peu sévère avec les dames...
· Il y a plus de 8 ans ·anne-onyme
Merci c'est encourageant. Tout est relatif: un poème taquin pour celle qui dévora mon âme. C'est encore un croquis de ce que je veux exprimer, l'avant dernier vers sera plutôt au singulier visiblement.
· Il y a plus de 8 ans ·artax