la facture

Elle attendait la depuis longtemps
Parmi les autres correspondants
Mais je ne voulais me l'admettre
A l'idée je ne pouvais me soumettre
D'ouvrir cette facture parmi les lettres
Alors je la défiais du regard
Pas ce soir , il est trop tard
Demain matin, non , j'aurais l'cafard
Alors j'ai laisser passée du temps
Mais un peu trop apparemment
Car un soir, ou pousser par ma femme
Qui m'avait motiver pour affronter ce drame
Je décidais a l'heure des murmures
De l'ouvrir,cette maudite facture
Chère monsieur voici votre consommation
Veuillez régler cette facturation
Jusque la donc , rien d'anormal
Une tranche de vie, des plus banales
Mais elle datais du mois dernier
Je n'avais vu sa voisine qui l'accompagnait
D'elle, je vous parlerais un peu plus loin
Elle n'est entrée en compte que le lendemain
Donc poussé par les élucubrations de mon épouse
Je du me soumettre, c'était pour moi la loose
A régler ce différent,
carte bleu et pc aidant
Encore saoulé par cette événement morose
Que je tente de vous décrire en proses
J'allais me coucher, indifférant ,
Mais agacé pourtant, d'avoir perdu ,fièrement
Car J'avais perdu une bataille
Et même  essuyé quelques brailles
Après une nuit plutot tranquille
Ce matin la , je n'me faisait pas de bile
Content de partir travailler,
ainsi commença ma journée
Jusqu'à ce début de soirée
Ou vers 18h 30 le soir,
J'eu au téléphone ma dulcinée au désespoir
Cherie il faut qu'tu rentres
Car la on est dans la tourmente
Au téléphone j'viens m'embrouiller
Pour cette facture que tu as négligé
En arrivant, j'ai bien compris
Que dans l'appart c'était la nuit
Que l'disjoncteur n'arrêtait pas d'sauter
A 1000 kilowatts ils nous avait passés
Et tout penaud d'avoir perdu mon défi
Loin de me sentir grand, j'me suis fait tout petit
Pour ecrire ce texte, véritable tranche de vie
Éclairé par la lune et les bougies...
C'est pourtant ce que sa voisine m'avait dit
Maudite lettres qui m'ont pourries

Si une moralité il doit y avoir
C'est que certaines contraintes ne s'remettent a plus tard
Sous peine de s'retrouver comme un pauvre connard
A s'dire que l'on perd tôt ou tard
Et qu' nos idees finissent  dans l'noir
Et que les petits perdent toujours face aux grand, apparemment