La fleur de vie

aile68

Accueillir le temps qui vient, lui ouvrir les bras, le coeur, tendre l'oreille, tendre les mains, être touché par l'essen-ciel, empêcher les larmes de couler, lancer une boutade en guise d'un baiser, aimer comme un cri de joie. Une accolade, un soutien de bienvenue, des paroles qu'on échange, deux pas faits ensemble, avoir à ses côtés une présence amie quand le blues survient soudain sans prévenir.

Elle n'avait rien d'une poupée ma mère, c'était une femme haut en couleur capable de déplacer des montagnes et puis après, après... L'accompagner, faire que tout se passe bien, lui donner le meilleur... Laisser une lueur d'espoir entrer en soi, croire que la bougie qui tremblotte restera allumée encore longtemps.

Rester encore ou rejoindre l'ami là-bas, laisser les siens, rejoindre l'éternité, le royaume des cieux, un monde inconnu, l'au-delà. Sauter le plus haut qu'on puisse, atteindre les nuages, aller plus loin que l'écho, plus vite que l'éclair. Dire je t'aime en plusieurs langues, en plusieurs preuves d'amour, laisser le temps faire son oeuvre ou son chef-d'oeuvre, qu'il laisse la place à la paix, la sérénité. Qu'on puisse comprendre ce qu'est la tendre fraîcheur de l'herbe du matin, de la fleur de vie.

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