La fuite. (liste 8-Campaspe)
Lady Etaine Eire
Il était DIX heures quand les cloches de la CATHÉDRALE de Saint Jean se mirent à sonner.
Les passants, touristes et autochtones, s'approchèrent, par CURIOSITÉ, pour apercevoir Alice, la future jeune mariée, qui descendait de la CALÈCHE, décorée de fleurs fraîchement coupées, et tirée par deux majestueux chevaux blancs. La jeune fille tenait dans ses mains un joli bouquet de fleurs en PAILLE. Elle portait une somptueuse robe blanche en dentelle de Lyon. Ses cheveux étaient attachés en un adorable chignon incrusté de magnifiques pierres précieuses. Si on y jetait un coup d'ŒIL, observateur, on pouvait remarquer qu'Alice n'avait point le sourire aux LÈVRES. On aurait dit qu'elle s'en allait à l'abattoir. Elle monta le parvis et pénétra, dans la primatiale, accompagnée de ses demoiselles d'honneur. Elle marcha le plus lentement possible pour remonter jusqu'à la nef où l'attendait son père qui l'avait vendu à Charles, le notaire. Les deux hommes étaient devenus amis à la naissance d'Alice. Cet être ignoble, c'était occupé de la succession de sa mère morte en couche. Chaque banc était affublé d'un, ridicule, nœud papillon rose en soie. Les énormes AMPOULES étaient toutes éclairées pour cette grande occasion. Son paternel l'embrassa sur le front et l'aida à prendre place, sur le grand fauteuil de velours rouge, au côté de son futur époux. Alice ne jeta même pas un regard vers l'homme qui voulait la prendre pour femme. Elle leva son regard vers l'évêque qui commençait son discours. Au moment de l'échange des vœux, la jeune femme aperçut Peter qui jouait l'enfant de chœur. Il tenait dans ses mains une ÉCRITOIRE où il y avait écrit, avec la plume trempée dans l'ENCRIER du papa de la demoiselle, ses simples mots « je t'aime ». Alice retrouva le sourire et lui répondit à voix basse « moi aussi ». Le jeune garçon balança l'objet et dévala les marches. Il attrapa la main d'Alice. Les deux jeunes enfants s'enfuirent en courant laissant le père, Charles, l'évêque et les invités choqués incapables de réagir devant la fuite des amoureux.
Et on dit que " les amours finissent mal en général" ? très jolie ta fin :)
· Il y a presque 5 ans ·saperlipopette
Merci pour ta visite Saperlipopette :-)
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Pas toujours le temps, mais toujours un plaisir de te lire ! merci pour ces beaux récits drôles, tristes, insolites, "hot" aussi....Bravo !!!
· Il y a presque 5 ans ·saperlipopette
Un photographe au chômage !
· Il y a presque 5 ans ·yl5
:-))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Le suspense monte crescendo et je suis soulagée de la happy end :)
· Il y a presque 5 ans ·Sy Lou
Oh ! Merci beaucoup !
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Parfait, en voilà une qui assume ses choix ets'affranchit de cet horrible tutelle, bravo Etaine, j'aime ton côté inventif :)
· Il y a presque 5 ans ·marielesmots
Merci Marie ! :-)
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Vive la mariée ! Vive la mariée !
· Il y a presque 5 ans ·Et le marié, il compte pour du beurre ?
Ben, oui ! :o))
Hervé Lénervé
Bin oui, c'était un gros connard :-)))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Mademoiselle, voulez-vous prendre pour époux, monsieur Gros Connard, ici présent ?
· Il y a presque 5 ans ·Non ! Car c'est un gros connard ! :o))
Hervé Lénervé
:-)))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Vint, vingt ANS plus tard. Si cela ne te fais rien! :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
C'est vrai, qu'il l'est pas mal ! :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Je revois la scène de fin du lauréat. C’est très réussi.
· Il y a presque 5 ans ·colonelle
Merci beaucoup Colonelle.
· Il y a presque 5 ans ·Je ne connais pas ce film, je vais allez regarder :-)
Lady Etaine Eire
The graduate (Mrs Robinson, tout ça...)
· Il y a presque 5 ans ·colonelle