La grande vague

saurimonde

                                         I

Sur la plage on peut voir au loin quelques bateaux,
La lumineuse mer, le sable et ses châteaux.
Les flots s'étendent au beau milieu du grand soleil,
Lustre ocrant sur ta peau un coloris vermeil.

Le vent est bienveillant, il vient sur le visage
Pareil à la maman qui sur l'être en bas-âge, 
Vient souffler ses chansons quand sur son cœur le tient.
Et aujourd'hui on croit savoir aimer demain.

Ton âme brille au fond de ton œil qui chatoie,
Et sur les eaux je vois les reflets de ta joie.
Il n'y a les ressacs ruisselants des regrets,
Juste le sable chaud qui vient mordre nos pieds.

Mais l'averse à la fin arrive sur la mer.
C'est un rêve à jamais qui m'est toujours amer,
Je pleure en te rêvant toi et ton si beau rire 
Sous un vaste ciel bleu qui ne pourrait mourir.

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