La Jongleuse
Serge Boisse
Désormais nue, elle s'inclina devant l'empereur, et d'un geste preste, fit apparaître trois petites balles multicolores dans sa paume. Puis, levant la jambe juste ce qu'il fallait pour que l'empereur puisse apercevoir juste ce qu'il fallait de la partie qu'il fallait de son corps gracieux, elle posa l'une des trois petites balles à l'extrémité de son petit pied, juste à coté du gros orteil. D'un mouvement souple de son cou de pied, elle fit s'envoler la balle, et la récupéra de sa main gauche pour la renvoyer aussitôt vers sa main droite, puis à nouveau vers son pied, puis sa vers main gauche, bientôt accompagnée d'une seconde balle, puis d'une troisième.
Alors que les trois balles décrivaient toutes la même trajectoire circulaire, pied, main, main, pied, mais montant de plus en plus haut au sommet de leur course, et que ses membres s'agitaient périodiquement dans une danse hypnotique pour leur fournir la vélocité nécessaire, elle pivota soudain sur elle-même autour de la jambe restée au sol, décrivant un cercle complet, et un « Oh » stupéfait s'échappa de l'assistance médusée, car désormais il y avait six balles, trois nouvelles balles blanche, noire et or, venues de nulle part, étant venues s'ajouter mystérieusement à la danse des trois premières !
« Fantastique ! », s'exclama l'empereur.
Elle en eût le tournis (correction)
· Il y a environ 3 ans ·Louve
https://youtu.be/gXwkjCOYIEA
· Il y a plus de 3 ans ·flodeau
La gracile jeune femme marchait à présent le long d'un corridor éclairé de chaque côté par des torches, dont les flammes jetaient par moment des éclats de lumière sur sa peau brune. Auparavant, les servantes l'avait dévêtue et soigneusement enduit sa peau d'une substance douce et parfumée, qui mettait encore plus en valeur ses courbes sans défauts. Au bout du tunnel, l'immense salle si richement décorée, qu'elle en eu soudain le tournis. Entouré de sa cour, l'homme, si imposant, assis sur un trône d'or la regarda s'avancer...
· Il y a plus de 3 ans ·Le monarque qui avait, jusqu'alors, regardé le numéro, sans mot dire, s'était levé de son royal siège en applaudissant à tout rompre. Enthousiasmé, il avait encore frappé dans ses mains et ordonné que l'on apporte maintes friandises et nectars.
- Bois et mange, car ton adresse et ta beauté doivent être récompensées. Au même moment, les servantes accoururent avec une tunique couleur soleil, tissée de fils d'or et en revêtirent la jeune femme.
-Désormais, je te veux à ma cour chaque jour et rien ne sera trop beau pour toi, ajouta l'empereur. A présent, festoyons et dansons, que les musiciens, les danseuses s'avancent !!!!
Un rêve, je suis dans un rêve, s'émerveilla la petite esclave....
Louve