La lumière fuyante!
elmeziane
Être ou ne pas être…telle est la question ! Cette phrase emblématique de la tirade d'Hamlet dans la pièce théâtrale de William Shakespeare me plongea dans une profonde réflexion sur le dilemme de l'être et de l'avoir.
Doit-on céder à la tentation de l'avoir pour une réalisation hypothétique de l'être ? ou vaudrait-il mieux être et jouir pleinement de ce qu'on a ?
Avec le recul, je me rends compte que dans la course effrénée de l'avoir et à force de vouloir se préparer à vivre je n'ai jamais eu le temps de vivre ! cette habitude compulsive qui nous pousse à remettre le bonheur au lendemain parce qu'aujourd'hui on est trop occupé à préparer le bonheur de demain!…vous savez, cette histoire des lendemains meilleurs qu'on se raconte tous à soi avant de dormir !
Maintenant je me rends, subitement, compte que cela fait une éternité que j'étais en train de poursuivre une lumière fuyante ! dès que je m'en approche…elle s'éloigne encore plus me laissant derrière, haletant et plein de regrets !
La vérité, vous savez, elle sort de la bouche des enfants ou des poètes…et c'est en observant les enfants vivre et en méditant les paroles des poètes, les vrais, que je me suis rendu compte que ce dont j'ai réellement besoin c'est de vivre… maintenant !
Les belles paroles du poème « il meurt lentement ! » du poète Chilien Pablo Neruda (prix Nobel de Littérature, voir vidéo ci-contre) résonnent à mes oreilles comme dans un beau rêve qui m'incite à vivre maintenant, à Siroter l'instant présent au risque de mourir lentement, car c'est là où réside la vraie lumière...celle qui ne fuit plus!
Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l'habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
Celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Très sage réflexion...
· Il y a environ 4 ans ·Merci d'avoir reproduit le poème de Pablo Neruda que je m'apprêtais à aller lire. Et... bel envol !
Sy Lou
Merci, ça fait plaisir de partager les émotions que l'on ressent pour que d'autres les ressentent aussi.
· Il y a environ 4 ans ·elmeziane
C'est le but ! Les émotions font grandir.
· Il y a presque 4 ans ·Sy Lou
Cela fait énormément plaisir de le savoir, grâce au "cyber space" nous sommes devenus des citoyens du monde, indépendamment de nos appartenances ethniques, nos couleurs, nos cultures..., Merci Sy Lou.
· Il y a presque 4 ans ·elmeziane
amusant , nos textes se font une sorte d'écho...
· Il y a environ 4 ans ·Susanne Derève
Merci Susanne, les textes ne sont que le reflet de l'âme!
· Il y a environ 4 ans ·elmeziane
Très bons conseils !
· Il y a environ 4 ans ·Louve
Merci Louve, à bon entendeur, salut!
· Il y a environ 4 ans ·elmeziane
Dès la naissance, on commence à mourir lentement. La vie est en pente :)
· Il y a environ 4 ans ·Edgar Allan Popol
Merci Franck, une sagesse arabe dit: quant on nait tout le monde sourit (est content) et on est les seuls à pleurer, on doit faire bonne oeuvre dans notre vie de sorte qu'à notre mort tout le monde pleure notre disparition et on soit le seul à sourire! car notre mission aura été accomplie lors de notre passage éphémère sur terre!
· Il y a environ 4 ans ·elmeziane