la maison des Bernard
mousticot
La maison des Bernard.
Peur sur la ville.
Ce coup de téléphone plutôt matinal me glaça le sang, car il provenait de mon cousin Ali, qui venait tout juste de me passer par l’esprit. Décidément, il ne finira jamais de me surprendre. Après plus d’une année d’absence, voila qu’il décide de réapparaitre au moment même ou mon subconscient me le remémora. Propriétaire d’une agence immobilière en pleine expansion, Ali ne parlait que boulot et chiffres d’affaires, abandonnant ainsi ses anciens loisirs à ses nouveaux diners d’affaires.
Salut julien lançât ‘il au bout du fil, ça fait un bail qu’on s’est pas vu.
_ Effectivement rétorquai je t’es de retour ou quoi?
_ Sacré Jule t’as toujours flairé mes intentions.
_ Ya rien de sorcier, c’est juste qu’on se connait assez.
_ surement n’empêche que t’es le premier a toujours deviner les choses
_ Tu m’excuse Ali chui complètement sonné.
_ T’as l’air fatigué, repose toi vieux je t’appellerais plus tard.
Notre conversation s’est limitée à quelques mots, je sentais encore le poids de mes sourcils, la dernière image qui me revenais fut le vase de géranium posé sur le bord de ma fenêtre, qui avait besoin d’être irriguer, tout comme j’avais besoin de me rendormir, et je succombais aussitôt a un sommeil de plomb. Quelques heures plus tard, j’étais debout, mal au point, irascible, essayant– non sans peine - de me remémoré la conversation d’hier. Ali entendait ne pas rater la fête des monstres cet année, en l’occurrence renoué avec les vieux copains. Et c’est dans ce but là d’ailleurs qu’il m’a rappelé pour prévenir les gars de son intention, avec un petit changement de décor. Qui laissera perplexe tout les membres du groupe y compris moi-même. Il suggérait en fait de passer toute la nuit de la fête dans la maison des Bénards, cette somptueuse villa abandonné depuis prés de trente ans, avait a maintes reprises fait la une des medias de touts le pays, notamment le dernier massacre qui s’y est perpétrait ya dix ans de ça au sein d’une même famille, venu du nord pour profiter du soleil méditerranéen. L’enquête de la police n’a jamais aboutit, les mobiles du crime n’ont jamais pu être décelé. Et on ajouta ce dossier à la longue liste des crimes irrésolus. Cependant une autre enquête vint plus tard révéler un détail d’une importance capital, par un jeune enquêteur plus perspicace, qui eut l’ingénieuse idée de fouiner dans les documents du terrain de la bâtisse en question. Sa trouvaille le pétrifia, Le malheur existait même avant la construction de la maison, vers la fin du dernier siècle des héritiers se sont disputés la propriété du terrain, et ça a dégénéré en un bain de sang. La manchette du jour avait commenté l’événement par l’auto extermination des Bénards, d’où l’appellation de la villa par ce nom.
Deux frères qui survécurent à cette tragédie, entamèrent la construction d’un hôtel, et disparurent avant même d’avoir pu profiter de leur investissement. Les services de la police de l’époque n’entamèrent aucune recherche, on était plus préoccuper par une épidémie qui a causait beaucoup de ravage parmi la population. Depuis personne n’eut assez de cran pour osez ne serait ce qu’une simple visite de curiosité. Les baigneurs de la plage d’en face n’osèrent même pas le simple furtif coup d’œil. Et dire que c’est dans cette maison si redoutée par tout le monde qu’Ali compte nous faire passer la nuit. Le jour j_ après le consentement de tous bien sur_ arriva non sans cette frayeur au ventre qui nous rangeait tous. Ali comme toujours au devant, suivi de Mathieu qui affichait une fausse apparence d’’intrépide garçon, trahit par des tics nerveux dus a un souci ou a une peur. Justine qui souffrait de toutes les phobies du monde tenait fermement Claude par la main, qui avait d’ailleurs du mal à contenir sa propre frayeur. Quant au plus détendue du groupe fut Ainhoa, cet andalousienne adepte de la corrida, suivait aveuglement Ali, qui lui a sans doute décrit et promis l’eldorado. Il faisait déjà nuit quant nous étions devant la grille de l’entrée de la maison ; pour sectionner la chaine j’avais prévue une cisaille qui eut facilement raison de ce vieux fer rouillé, un sentiment de terreur me gagna, c’est comme si la maison hâtée notre entrée. Pour parer à leur effroi notre couple amoureux échangeaient de vielles histoires de comtes de crypte. Sur le perron d’entrée le grincement du bois annonçait notre intrusion. Ali entreprenait soudainement une allocution, qui n’a eu d’effet sauf que d’accentuer un trac tant dissimulé par nous tous.
Une patrouille de police _ par sa retentissante alarme_ qui effectué son habituel ronde, mis fin aux bobards d’Ali. L’officier nous somma de quitter dans l’immédiat les lieux, sous peine de graves représailles. Sans une seconde de réflexion nous nous précipitâmes tous a l’intérieure, pris d’un fou rire a nous coupé le souffle. L’intérieur n’avait rien d’une maison inoccupé, une évidente et perceptible présence humaine, se faisait ressentir, une vive anxiété se substitua a notre sardonique rire. Justine se cramponna de plus en plus fort a Claude, lui chuchotant a l’oreille sa propre sagesse de déguerpir, avant d’éveiller les forces du mal. N’avait t’elle d’ailleurs pas raison, ne prétendons nous pas tous que toute maison vide est obligatoirement hantée, du moins le pensions tous. Seulement les fantômes ne mangent pas, une odeur de bouffe empestait l’air et se mêlait à une senteur de renfermé atroce. Je proposais alors qu’on se sépara en deux groupes. Ali bien sur avec sa dulcinée et Mathieu iraient inspecter les chambres du fond alignées de part et d’autre. Quant à moi, Justine et Claude on se chargera de l’étage du dessus. Aussi étrange que cela puisse paraitre, le plancher des premières marches que nous foulâmes n’étaient nullement poussiéreux. On avait récemment passé un léger et rapide coup de balais, Justine pensait qu’un SDF s’est trouvé ici un joli coin au chaud, quant a Claude, qui était sur son qui_ vive craignait de tomber sur des voleurs qui cacheraient soigneusement leur butin là ou tout le monde n’oserait jamais s’aventurait sauf nous bien sur.
Un assourdissant cri du rez de chaussé nous pétrifia, c’était la voix d’Ainhoa, la pauvre continuait de crier comme si elle avait vu un monstre d’outre tombe. On descendant la moitié de l’escalier et nous découvrîmes l’affreux spectacle, la pauvre était sans bras droit, le sang giclait, et coulait à flots. Elle perdit conscience, Justine horrifier faillit tomber à la renverse, si Claude ne l’avait redressé a temps.
_ Il faut l’aidé sinon elle va perdre tout son sang et mourir. Cria Justine.
Je voulais tant enjamber les marches et la secourir, si ce n’étais cette ombre d’homme sur le mur opposé au couloir de l’étage de dessous, tenant un long sabre a la main. J’aurais tout donné pour que le flic soit toujours dans les parages. Pardon Justine, mes jambes me trahissent, j’étais mois même cloué sur place, derrière moi Claude avait disparut se réfugiant probablement dans une chambre. Pardon Justine me disais-je. On n’étais évidemment pas seule, un tueur ou un fou n’avait certainement pas aimer cet intrusion et compter nous éliminer, afin de maintenir un quelconque secret. Prenant brusquement Justine par la main on se retirait jusqu’au fond du corridor.
Un chuchotement que je reconnu celui de Claude venant je ne sais d’où nous pria de le rejoindre, sans tarder on y consentait. Prit d’une peur bleu le bonhomme n’arrivait pas a articulé un mot. Quelques minutes s’écoulèrent, comme une éternité. Des cris s’élevaient du bas, on reconnaissait la voix de Mathieu qui suppliait Ali de lui venir en aide. Ce dernier répliqua en un cri d’attaque, qui fut rapidement étouffé par un coup sec, suivi d’un grand vacarme du a un plaquage d'un corps contre un meuble.
Mon dieu que se passe-t-il en dessous, cria Claude.
_ Il va nous tuer tous répliqua Justine
_ Comment allons nous sortir me demanda t’elle ?
Notre seule issue, mise a part la porte d’entrée est le grenier. Cherchons toute de suite la salle de bains, lança Claude, c’est là habituellement qu’on trouve les trappes qui donne sur le toit. Sans attendre une minute de plus on sortit avec circonspection, la première porte que j’ouvrais donné sur une vaste pièce.
la deuxieme porte, fut celle de la salle de bain.
_ C’est ici nous lança Claude avec une grande satisfaction.
Justine ne contenais plus ses larmes, mêlant la joie a la peur.
La salle de bain était assez étroite, ce qui accentué davantage notre effarement. Des pas empruntant les escaliers nous sidéraient. Le tueur était décidément résolu à en finir avec nous tous. Je me servais d’une perche_certainement placé ici pour la meme besogne_ pour dégager la trappe, qui fort heureusement céda tout de suite.dérriere nous Les portes du corridor s’ouvraient l’une après l’autre, Justine me supplia de faire vite, par miracle_ me servant d’un lave linge comme échafaudage_ je me hissais dans un ultime effort, cramponnant du bout de mes doigts les bords de la trappe. La porte s’ouvrit brusquement, un colosse de deux mètres plus, tenait un machin tranchant, pareil aux instruments du moyen âge. Son visage portait des traces de brulures du troisième degré. c'est la premier fois de ma vie que je sentit le gout de la mort. D’un seul coup il mis a terre et Justine et Claude, ne pouvant supporter cet scène d’horreur, je me jetais du haut sur lui. A présent mes pieds baignaient dans une marre de sang le sabre etait a ma portée, je le saisissait, mon dieu ce truc pase une tonne pour le laché ensuite.dieu me pardonne car j'etais incapable de venger mes amis. Je remontais aussitôt, le monstre remarquant ma frayeur me poursuivait de plus belle , je défonçais les tuiles me frayant un passage, l'air frais penetra mes poumons pour me donner plus de force. Une fois sur le toit je glissais sans toute fois craindre la chute, car dérriere moi etait plus a craindre encore. fort heureusement un arbre avait ralentissait ma chute. pour ne plus me souvenir de quoi que ce soit.sur mon lit d'hopital, ma tete me fesait horriblement mal, j'avais des cotes fracturés, ainsi que le tibia de ma jambe droite. Une gazette sur la table affichait ce titre _ la maison des Bernard a encore sévit. la police s'interroge maintenant sur l'identité du veritablr criminel, par comble de malheur je fut l'unique soupçonné.