La mort ou Tchi-Tchi ?

Aurelie Blondel

Cachez ce sein que je ne saurai voir ...

Comme on va, de toute façon, tous crever, l'on serait tenté de choisir directement la mort. Tchi-Tchi, on connaît...

Elle commence bien la chronique dis donc... C'est gai !! 

J'ai opté pour Tchi-Tchi d'abord. Ça retardera l'inévitable et qui sait, ptet même que je pourrai apprécier (quand tout sera terminé, cela va de soi...)

Vous ne devez pas piger grand chose dans ce discours là, à mon avis... En même temps, on a les lecteurs qu'on mérite... Je ne vous juge pas hein... Je n'ai pas non plus dit que vous étiez limités. Rho ça vaaaa.

Bon allez, je vous explique, j'suis sympa.
J'ai reçu un courrier fort déplaisant tout récemment. Un dilemme cornélien. Autrement dit, t'as un choix à faire, mais t'as pas vraiment le choix. 

Pour des raisons d'optimisation sanitaire mammaire, j'ai eu une lourde décision à prendre. Et elle est prise. Tchi-Tchi...
Cette décision a rapidement et fortement impacté ma vision de l'avenir dont je me faisais. Des petites phrases assassines n'y étaient d'ailleurs pas étrangères. 

Mais bizarrement et tant mieux, je ne ressens pas d'amertume, pas de colère, pas de haine, pas de rage. Puis j'ai compris pourquoi. J'ai eu mon rappel anti-rabique il n'y a pas longtemps. 

Ma décision est prise. Pas question de se lamenter. Je préfère me voir telle une Amazone partant combattre, arc et flèches affûtées, prêts à être endossés.

Plus qu'à me délester du poids et de la gène de ce premier sein pour chevaucher longuement et viser juste ! 

Sûre que je viserai bien maintenant. Pas de gâchis de flèches.
Mon pote Cupidon n'aimerait pas trop de toute façon.



Aurélie. 

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