La Noyée

Lunapple

« Les cheveux luisants,

Le regard fuyant, fou,

Voilà qu'elle marche lentement,

Au rythme du hululement du hibou.


Vêtements trempés,

La voilà qui s'approche,

Le visage légèrement abîmé,

Ses mains fantomatiquement blanches.


Sa bouche n'émettant aucun son,

Le regard rivé vers le lac,

Les mains tremblantes par son agitation,

Elle n'a plus rien d'angélique.


Un halo noir autour d'elle,

Cernes violets autour de ses yeux,

Entends-tu son appel ?

Disant son tout dernier adieu ?


Légère brume qui apparaît,

Elle devient de plus en plus translucide,

Voilà qu'elle disparaît,

Ne laissant maintenant que du vide.


La Noyée s'est libéré de ses chaînes,

Voilà qu'elle part pour le paradis,

Se libérant de toute cette haine.


Son parcourt a finalement abouti,

Abouti à la fin du tunnel de la vie. »

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