La part des poètes
Marine Février
Nous chantons une muse, le ciel, un roi perdu,
Les messages brouillés que notre regard sonde,
Sous les ponts las, mouillés, vivaces sur l'eau, l'onde,
L'oubli parfois amuse l'espoir plutôt ardu.
L'inconscient nous lie, nous voyons des récits,
Nous sentons l'acropole, le totem, le corps-mort,
Quand notre esprit cajole nous voulons croire encore,
Les soir dans notre lit aux rêves indécis.
Comme nous lie ce sceau, nos mélopées sont telles,
Une quête en ton nom, un don immatériel,
Face au silence long, nous chantons l'irréel,
Nous sommes des oiseaux aux plumes immortelles.
Le rythme de ce poème est agréable. C'est fin, c'est beau.. C'est la part des poètes face au silence de l'oubli
· Il y a environ 8 ans ·Yitou
Merci beaucoup pour ce commentaire, ça fait plaisir !
· Il y a environ 8 ans ·Marine Février
J'aime beaucoup :" Nous sommes des oiseaux aux plumes immortelles". Joli poème !
· Il y a environ 8 ans ·Louve
Merci. Çà tombe bien, c'est le vers final. :)
· Il y a environ 8 ans ·Marine Février