La part des poètes

Marine Février

Nous chantons une muse, le ciel, un roi perdu,

Les messages brouillés que notre regard sonde,

Sous les ponts las, mouillés, vivaces sur l'eau, l'onde,

L'oubli parfois amuse l'espoir plutôt ardu.


L'inconscient nous lie, nous voyons des récits,

Nous sentons l'acropole, le totem, le corps-mort,

Quand notre esprit cajole nous voulons croire encore,

Les soir dans notre lit aux rêves indécis.


Comme nous lie ce sceau, nos mélopées sont telles,

Une quête en ton nom, un don immatériel,

Face au silence long, nous chantons l'irréel,

Nous sommes des oiseaux aux plumes immortelles.

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