La première nuit. (part 1)

slive

On ne peut pas, j’ai aimé pendant huit ans le même homme et, toi, je n’ose même pas imaginer combien d’années tu l’as aimé. C’est pour ça que tu ne veux pas de moi ?

               Je ne sais pas comment l'expliquer, pour la première fois depuis des mois je me sentais l'envie de dormir, sans avoir peur de voir les morts sonner à ma porte pour s'exhiber sous mes yeux. Injurieux le décor poussait mon cœur à croire en son amour, mais ses lèvres étaient à des centaines de pieds des miens. Elle m'explique qu'elle me trouve lover, mais se blottie dans mes bras en regardant les lanternes du salon. Fixant le lustre, elle me demande dans sa fatigue, dis-moi les ampoules, elles, elles savent pourquoi elles brûlent quand on les touche ? je lui réponds qu'il n'y a pas d'ampoule ici, que des lucioles qui scintillent près de son souffle. Que j'ai envie de danser avec elle et que je ne veux pas qu'elle parte.

Sur son corps, des vestes trouvaient par ci par là et un plaid. Le froid nous appas très vite quand la fatigue tomba, je remercie la nuit pour son manque de chaleur et pour cette fille dans mes bras. Elle m'attrape les mains elles sont tellement froides, je ramène ma science et lui explique que les extrémités des corps refroidissent pour se focaliser sur les parties vitales. Que, de ce fait, blottie dans mes bras, je ne souhaite que réchauffer mon cœur où son visage est posé. Elle m'explique sa méfiance par rapport à moi, des doutes qui la sème. Je serai vielle fille à quarante ans « je te courrais toujours après même à cet âge, lui dis-je. Elle rit, elle me trouve drôle, maladroit et malicieux. Je ris, je la trouve belle et euphorisante. Dans mes bras, jamais je n'avais pris femme plus mystérieuse. Les lucioles se mirent à voler et mes mains se réchauffer, dans ma bagnole j'imaginerai ses cuisses sous son volant. Je pleurai de ne pas l'avoir embrassé.

Les heures passèrent, la fumé aussi. Je lui raconte les romantismes et les meurtrissures de nos dernière rencontre « j'ai créé tant de soirées pour tes yeux, évité tant de lèvre pour te prouver ma loyauté. J'ai ris devant les plus beau yeux en imaginant ton gris vert rieur. La dernière fois que j'ai vu le printemps c'est lorsque ta nuque ses déposé sur mes yeux »

Tu es drôle, je ne suis pas une fille pour toi. Et moi je ne suis pas un mec pour toi, mes malgré tout mon reptilien aspire à avoir son sang-froid pour que tu l'immole. Tu te rappel de ce couple que nous avions rencontré, en vacances ? Ils étaient si beau. Si beau qu'il m'a effrayé. Je me rappel, nous étions assis sur le canapé près du camp. La lune brillait pour nous et, comme pour nous dire quelque chose, ils sont apparus. Amoureux, timide, je rêvai qu'on soit comme eux. On ne peut pas, nous savons tous les deux comment les choses vont se passer pour eux. On ne peut pas, j'ai aimé pendant huit ans le même homme et, toi, je n'ose même pas imaginer combien d'années tu l'as aimé. C'est pour ça que tu ne veux pas de moi ?

                                                                                                       

  • J'aime beaucoup c'est entraînant !!

    · Il y a plus de 7 ans ·
    17c25d2b

    Yitou

  • Un beau texte !

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Pardon pour certaines fautes, j'étais en train de le relire lorsque tu as commenté et je m'étais trompé de musique aussi.
      Je n'ai jamais eu un commentaire aussi rapidement, d'où la justification. ENFIN BREF
      Merci beaucoup pour la note et le commentaire ^^

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Img022

      slive

    • Les fautes, ça n'enlève rien à la qualité du texte, j'en fais aussi. Juste te signaler si tu le permets : "Je ne sais pas comment l'expliquer" et non expliquait.
      Jolie vidéo que je n'ai écouté que partiellement, petit problème avec mon ordi.

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Louve blanche

      Louve

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