La sexualité est-elle un fléau?

Christophe Hulé

La sexualité est-elle un fléau ?

Pour ceux qui ont vécu longtemps, voire plus, c'est une évidence.

Même si certains regrets, aussi douloureux soient-ils, valent mieux que rien du tout.

Elle/il a vécu ailleurs depuis, mais les souvenirs sont tenaces.

Bien sûr que tout cela n'est pas très rationnel, mais la raison n'est pas le sel de la vie.

Tel ou tel été, à marcher sur la plage ou badiner en toute innocence sous la tente.

Je parle bien sûr de l'ante conjugal, qui précède pour beaucoup l'ante divorce.

La sexualité n'entre dans aucune case, rien à voir avec les ébats, on vit pleinement sa période « romantique », ou « baba » pour les amnésiques ou les envieux.

Folâtrer dans les champs comme des chiens fous, s'enivrer de l'instant, ne pas s'embarrasser des dogmes et se croire éternels.

Qui ne l'a pas vécu ?

«  Quand vous serez bien vieilles, quand vous serez bien vieux ».

La sexualité, comme les livres, est un bien d'exception (merci Jack), le prix doit être à la portée de toutes les bourses (et n'y voyez aucune référence à Shakespeare).

Que toutes ces images de damnés, condamnés à errer entre deux mondes, nous rappellent ce que la sexualité a engendré, souffrance et frustrations.

Certains font le grand saut, souvent à leur dépens. 

Se payer à grands frais une tranche de bonheur factice, et pour quel résultat Non de Dieu ? 

Ceux qui ont eu une éducation, au sens moral, ne tombent pas dans le piège.

J'ai eu ma chance et puis voilà ! 

En attendant, la sexualité passée nous ronge, on progresse nous dit-on avec l'âge, mais à quel prix ?

Signaler ce texte