La sourde parle
dimir-na
Les mots sont choisis,
Leur espace est humain,
L'encre, de Chine.
La première phrase de suite visible,
Faite de peu de lettres,
Avise nos regards,
Posés sur sa peau,
Sagesse de signes,
Médianes du silence,
A méditer,
Sur le ton de la tolérance.
Son tatouage est sobre,
Ecrit au-dessus de son sein,
Honorant chaque battement de son coeur,
Compte les yeux,
Invités au bonheur,
Un partage,
Où la musique de son âme,
Ressource des besoins de paroles,
Utiles à l'espérance.
Du lieu de sa carotide,
A son omoplate féminine,
La lecture est une ordonnance à la paix,
On peut lire :
" Mon silence éclaire aussi, la liberté d'expression "
Tendresse, Dimir-na
Le silence invite à un autre langage. Un beau poème, riche de sensations.
· Il y a presque 11 ans ·carmen-p
Zhè shì měilì de, comme une calligraphie !
· Il y a presque 11 ans ·lorenlorant
Les mots se lisent dans leur expression...de bien des façons
· Il y a presque 11 ans ·Michele Hardenne