La toile lève le voile
pouet
Cela fait maintenant six mois que Miro et Winona vivent leur relation à distance. En effet, cette dernière a fait le choix de partir un an à Londres pour son travail, loin de son homme et de leur relation fusionnelle. Ils en étaient pourtant encore à la meilleure période de leur couple. Pas un matin, pas une nuit sans qu’ils ne fassent l’amour. Alors, la distance est dure à vivre…et dans ces cas la, le désir grimpe de jour en jour. Jusqu’à en devenir insupportable ! Autant dire qu’au bout de six mois d’abstinence, un rien les émoustille. Et puis, il faut la voir Winona pour comprendre, mais elle respire le sexe. C’est écrit sur sa tête, plus précisément sur sa bouche, qu’elle aime ça. Jamais une fille sur terre n’a été aussi excitante, avec son côté sauvage, indomptable, une vraie tigresse ! Pourtant elle n’a rien d’une gravure de mode, d’une top model ou même d’une bimbo, mais quel sex-appeal ! Tout n’est que sensualité chez elle, ses légères rondeurs, ses courbes envoûtantes, sa cambrure enivrante, son regard brûlant de désir. Il suffit de la voir une fois, de croiser son regard, pour qu’elle hante vos nuits pendant de longues semaines.
Mais aujourd’hui, c’est Winona qui chaque nuit fait des rêves érotiques, dans lesquels elle se fait prendre tour à tour en levrette, allongée, debout, dans son bureau, dans la baignoire, sur la table… par Miro. Puis, le souffle coupé, les cuisses légèrement écartées, son entrejambe brûlant et humide, elle se réveille, et se rend compte qu’elle est encore seule. Alors elle se touche, se pénètre avec ses doigts, mais rien n’y fait, son envie reste…
Elle vit en colocation avec une jeune fille du même âge qu’elle. Une jolie petite blonde, dont les penchants sexuels ne sont pas très clairs, ramenant tour à tour dans l’appartement des hommes et des femmes. Les deux jeunes filles ce sont d’ailleurs déjà embrassées, au cours d’une soirée bien arrosée qui a fini dans une boîte londonienne. Le manque de sexe et l’alcool aidant, Winona s’était pleinement satisfaite de ce flirt très chaud avec sa colocataire. Elles avaient enflammés l’audience ce soir là, à grand renfort de danses lascives et autres baisers langoureux. Le désiromètre était monté très haut, et dès son retour à l’appartement Winona c’était faite jouir à quatre reprises pour le faire redescendre. Elle aurait aimé faire l’amour avec sa colocataire, mais elle ne voulait pas heurter Miro. Il faudra d’abord lui en parler c’était-elle dit.
Et cet après midi, la colocataire en question n’est pas là justement. Alors, Winona en profite et file sur skype pour « parler » avec son homme. Tout deux se racontent les évènements de la semaine, comme d’habitude, rien de bien intéressant. Mais il n’a pas vraiment envie de discuter. Ou plutôt, il n’a plus envie de discuter maintenant qu’il la voit, derrière son écran, en tenue si légère. En effet, Winona est vêtue d’un simple débardeur moulant qu’elle porte sans soutien gorge, laissant clairement paraître le dessin de ses seins aux formes généreuses. Ainsi que le « début » de son excitation. Ses tétons pointent sous le tissu. Elle aussi a une idée derrière la tête. Elle ne tient plus et lui parle de son envie de faire l’amour avec sa colocataire. Elle lui explique qu’elle a toujours été un peu bi, mais qu’elle préfère les hommes, le rassure et lui dit qu’elle préfèrera toujours se faire prendre. Très excité par cette confession, il accepte mais pose sa condition « Si tu couches avec elle, quand nous nous retrouverons nous ferons un plan à trois. » Evidemment, Winona est d’accord, toutes les expériences sont bonnes à prendre. Parler de tout cela les a chauffés au plus haut point. Il la désire si fort ! Il lui raconte comment chaque soir il se masturbe en pensant à elle et à leurs ébats passionnés. Ces paroles émoustillent la jeune fille qui se met elle aussi à y penser. Depuis de nombreuses semaines elle a tant envie de lui qu’il en faut peu pour l’exciter… Puis, sans rien dire de plus, le jeune homme ôte son t-shirt derrière l’écran, laissant paraître sa belle musculature, virile et sexy. Elle lui demande ensuite de tout enlever, ce qu’il fait. Sa respiration s’accélère et elle ne peut s’empêcher de se mordiller la lèvre inférieure lorsqu’il ôte son caleçon, laissant apparaître sur l’écran son sexe déjà bien dur. Elle sent, sans encore s’être touchée, qu’elle mouille comme jamais. Elle enlève son débardeur, elle a si chaud…Elle passe sa main sous son string et se caresse délicatement, se remémorant la langue de Miro lui léchant avec envie le clitoris. Sa respiration se fait haletante, elle commence à gémir. Il ne tient plus devant ce spectacle, voir à nouveau ce corps si excitant, ces seins si fermes, ornés de ces tétons gorgés d’envie et de passion, qu’il rêve de pouvoir lécher et mordiller à nouveau. La voir la main dans son string, en train de gémir et de se cambrer, s’en est trop ! Il se met alors à se caresser vigoureusement, rêvant de sa bouche, de sa langue, de ses lèvres si douces et si chaudes qui engouffrent son pénis. Il voudrait tant traverser l’écran et entrer en elle, la pénétrer sauvagement, sentir à nouveau cette sensation de bien être et de chaleur, de fusion ! Mais elle est si loin… Elle lui demande de réajuster la web cam, elle veut voir sa « grosse bîte bien dure ! ». Ca y est, elle se met à parler crument se dit-il. C’est le signe qu’elle est plus qu’excitée, elle devient bestiale dans ces moments là ! Il repense à toutes ces levrettes brutales et intenses, à sa cambrure indécente, à ses fesses magnifiquement rebondies, prêtes à l’accueillir en elle, lui offrant sa croupe. Dans cette position ils redeviennent des bêtes, il l’attrape fermement par les hanches, la serre très fort et la pénètre profondément ! Il voit son regard changer à travers l’écran, elle n’existe plus que pour ça, c’est une déesse du sexe en cet instant. Il lui dit sèchement de baisser sa web cam, il veut la voir se « toucher comme une chienne », il veut l’entendre crier et jouir bien fort ! Elle s’exécute. Son vagin est épilé, il comprend qu’elle avait tout prévu. Elle aussi n’en pouvait plus. Dans sa tête, les préliminaires sont passés et Winona rêve maintenant de voir le sexe fièrement dressé derrière l’écran entrer en elle et la pénétrer bien fort. Elle se revoit, sur le dos, les jambes écartées bien en l’air, en train de se faire prendre. Elle se met à crier, s’imaginant le sexe de Miro frotter son point G. Elle se met deux doigts tout en continuant de se caresser le clitoris, cherchant son point G de ses longs et fins doigts féminins. Lui s’imagine tour à tour qu’elle le suce, puis qu’il la pénètre, à quatre pattes, ou encore debout dans leur salle de bain, ou bien lui tenant les jambes en l’air et donnant tout ce qu’il a pour les mener tout deux à l’orgasme. Mais il a déjà envie de jouir, il doit se retenir pour ne pas la décevoir, ils veulent jouir ensemble à travers l’écran. Il se touche à peine mais chaque caresse le mène au bord de l’éjaculation. Elle le voit derrière l’ordinateur, au bord de l’orgasme, et ça l’excite plus que tout. Elle aime tant le voir au bord de la jouissance. Le sucer lui procure tant de plaisir quand elle le sent bien dur et prêt à jouir dans sa bouche… Alors elle se met à se doigter avec frénésie, de plus en plus fort, de plus en plus profond. Elle gémit de plus en plus fort, s’oubliant, se perdant un peu plus dans le plaisir à chaque instant. Winona sent l’orgasme se rapprocher, elle le sent monter en elle, s’emparer de son corps et de sa tête, elle se sent brûlante, fiévreuse. Elle lui dit qu’elle n’est plus très loin, qu’elle veut qu’ils jouissent ensemble, qu’elle veut le sentir bien profond en elle ! Lui n’en peut plus, cela devient tellement difficile de se contrôler, et c’est tellement bon… Elle remet de la salive sur ses doigts et caresse vigoureusement son clitoris. Puis l’orgasme arrive, elle crie plus fort que jamais, un cri déchirant, son corps se cambre, ses jambes se replient sur elle-même. Il jouit en même temps qu’elle, tout en continuant à la regarder, atteinte de spasmes. Leur orgasme terminé, ils s’allongent, épuisés, lessivés, vidés. Enfin il se relève et la voit derrière son écran, plus belle que jamais, entièrement nue sur un lit qu’il ne connaît pas, les yeux fermés, le souffle court. Il continue d’admirer son corps si beau, si ferme, ses seins bien ronds aux tétons bien roses. Il rêve de caresser à nouveau sa peau si pure, si douce, de passer sa main le long de ses magnifiques jambes longues et fines, de l’embrasser dans son petit cou, de caresser son petit ventre tout plat, passer sa main dans ses cheveux, l’étreindre tendrement… Elle émerge délicatement de son orgasme, ils semblent si heureux en cet instant. Et moi aussi j’émerge en douceur de mon orgasme. Moi, c’est la fameuse coloc, censée ne pas être là aujourd’hui. Et bien je suis rentré plus tôt que prévu, et apparemment elle ne m’a pas entendu arriver. Sa porte était ouverte, et en arrivant je l’ai vu devant son ordinateur en train de se toucher. Au début, j’ai voulu rebrousser chemin, mais le spectacle était si excitant que le désir a eu raison de ma morale. Tout cela m’a excité au plus haut point, et je n’ai pu m’empêcher de faire des bêtises moi aussi… la voir se toucher comme cela m’a rendu complètement folle ! En plus, il faut bien l’avouer, elle est vraiment très excitante physiquement et son mec aussi. Depuis qu’elle est arrivée dans cet appart je rêve de son corps, de re-goûter à ses lèvres charnues, emplies de passion et de désir. Alors, j’ai lâchement profité de la situation, j’ai joui avec eux moi aussi, en les regardant prendre du plaisir virtuellement. Nous avons fait un plan à trois, virtuel, sans qu’ils le sachent. Et maintenant, j’avoue que ç a ne me déplairait pas de passer à la réalité. Je reprends mes esprits et entre dans la chambre, entièrement nue, encore fébrile. Elle me voit et me sourit. Un sourire coquin, ne pouvant être annonciateur que de bonnes choses. Je m’étends délicatement sur le lit à ses côtés. Son copain m’aperçoit et se remet instinctivement à bander. Il baragouine derrière son écran, parlant des sites pornos et autres films, et se croit dans un rêve. Je le regarde droit dans les yeux et lui dit que ça n’est pas un rêve, qu’il ne verra jamais quelque chose d’aussi excitant sur ses sites à la con ou dans ses films. Et je me mets à lécher sa copine. Son vagin est déjà bien trempé et je goûte avec délice à son élixir de jouissance. Elle gémit tendrement sous mes subtils assauts. Ma langue connaît parfaitement l’anatomie féminine, et je l’emmène vers des plaisirs encore inconnus de son corps. Tout cela se fait en douceur et avec délicatesse, nous sommes encore sonnés par l’orgasme précédent et le plaisir se remet à monter en flèche. Miro est bon spectateur, il se contente de regarder et n’essaye pas de nous diriger, comprenant que tout cet équilibre est très fragile. Je lui mets un doigt et elle se met à crier en se cambrant de plaisir. Elle veut me rendre la pareille, et me pousse à me mettre sur le dos. Je cède avec plaisir et attends avec la plus grande impatience de sentir sa langue caresser mon entrejambe. J’attends cela depuis des mois, depuis qu’elle vit dans cette chambre, je m’imagine chaque nuit son corps nue frôlant le mien, ses mains caressant mes seins, mes jambes, mon cou, ma bouche… Et mes fantasmes prennent vie, ses mains parcours avec douceur mon corps, tandis que sa langue pénètre goulument mon vagin. Elle découvre le sexe féminin et y prend vite goût. Elle m’emmène très rapidement au bord de l’orgasme et je dois la pousser violemment en arrière pour ne pas m’envoler trop vite. Miro est toujours la, derrière son ordinateur, mateur comblé, la queue bien dure entre ses mains. J’aimerai bien qu’il soit ici lui aussi. Je remonte le corps de Winona, en l’embrassant de partout, et l’embrasse férocement avec la langue. Je fourre une main dans ses cheveux, ma langue dans sa bouche et mon autre main dans son entrejambe. Elle crie pendant que je l’embrasse et me mord sauvagement la langue. Ca a le don de m’exciter et je redescends avec passion à l’assaut de son plaisir ! Puis un bip retentit dans la chambre, c’est l’ordinateur portable de Winona qui est déchargé, mais aucune de nous deux ne se lève. Miro, qui a compris la situation semble être un peu désabusé. Mais ne souhaitant pas briser l’alchimie parfaite de ce moment, il se contente d’attendre et de redouter le moment où l’ordinateur s’éteindra. N’étant toutes les deux plus très loin de l’orgasme nous nous mettons face à face sur le lit en 69. Nos gémissement se suivent et ne se ressemblent pas. Bientôt nous crions comme des folles à chaque coup de langue, le plaisir monte, les membres se raidissent, et la connexion se brise. Miro n’est plus avec nous, l’ordinateur s’éteint, plus d’internet, plus de mateurs, juste elle et moi, la réalité…
Cibo Lac