La Valse
ezio-shulsky
Leurs regards se figèrent,
leurs yeux crépitèrent,
leurs pupilles sévères,
aux couleurs stellaires,
Festoyaient.
Leurs mains se pétrirent,
leurs doigts se confondirent,
leurs caresses lunaires,
aux saveurs amères,
S'égaraient.
Leur visage s'effleurèrent,
leur nez se taquinèrent,
leurs bouches fluettes,
aux senteurs muettes,
Trépassaient.
Leurs bras se cabrèrent,
leurs jambes se fanèrent,
leur corps échevelés,
aux courbes éfilées,
S'embrasaient.
Leurs cœurs implosèrent,
leurs âmes s'étiolèrent,
leurs envies folâtres,
aux prétentions d'albâtre,
Se dévoilaient.
L'écume de ces influx,
aux effluves charnues,
courrait se jeter, émue,
par les rives des nues,
Assagie.
Pour enfin de mille,
feu briller à point,
enflons ces douces pupilles
de sceptres coquins,
Audacieux.
D'une sage discipline,
vous nymphes d'argiles,
passionnez donc ces cajolines
Dansez, valsez, gentes îles.
J'ai rarement vu plus beau poème. Une merveille Baptiste. Bravo.
· Il y a plus de 14 ans ·bibine-poivron
délicatement raffiné
· Il y a plus de 14 ans ·merci
ristretto