La vraie Histoire de Cul

Hervé Lénervé

Après Histoire d’O, voici Histoire de C. Comme Cul, ceux qui ont pensé « Cémaphore » ont faux, c’est avec un « S ».

Extérieur : dans la rue, au pied de l'appartement de l'immeuble, où se déroulera l'action.

Une jeune femme courte vêtue, se promène dans la rue, au pied de l'appartement de l'immeuble, où se déroulera l'action. Elle se dit à voix haute ou à haute voix, comme on veut.

Actions ! (Non, action, c'est pour le cinéma, ce n'est pas ce que se dit à haute voix haute, la court-vêtue.)

« Tiens, un immeuble ? Je vais aller le visiter, pour voir, ma fois. »

Elle entre en trombe et tombe par hasard, et non par terre, pile-poil, sur l'appartement où se déroulera... oui, on sait.

« Tiens, une porte ? Je vais l'ouvrir, pour voir, ma fois. »

Et derrière cette porte, il y a une multitude d'hommes dévêtus. (Multitude incertaine, car l'appartement se révèle n'être qu'une chambre, en fait, et petite avec ça, donc bien sûr, la multitude tassée, c'est dur à compter.)

Donc, une multitude incertaine d'hommes dévêtus, mais nus quand même ! (Pas de frais de costumes.)

« Tiens, des hommes en érection ? Je vais aller dire bonjour, pour voir, ma fois. »

Effet spéciaux : En franchissant la porte, la court-vêtue est elle-même dévêtue tout court, nue à poil.

Après, c'est un peu toujours pareil. Ça entre, ça sort ! On voit bien qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent vraiment. Puis, enfin, arrive la fin du film-texte, Histoire de C, comme Cétacé et déjà trop.

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