l'amour bleu
lanimelle
L’amour bleu
Tu étais libellule en ce beau matin de printemps
Moi j’étais la crapule qui bourlinguée le fond de ton cœur
Tu étais l’indécence dans nos eaux troubles en rut
Moi j’étais la raison maquillée de charbon
Tu étais l’idéal dans la nuit de nos corps jumeaux incestueux
Moi j’étais la rivière imprenable, la poissonne anorexique
Tu étais le bout de mes jours
Moi j’étais ton jouet à gémir de toutes les petites morts
Dans le culte amoureux
Nos cônes suspendus à un rayon de soleil
Tu buvais la tasse en regardant mes yeux
Je me noyais de toi jusqu’à l’asphyxie de tes mains sur mon cou
Tu te pendais à moi sauvage et dingue comme un roi
Tu étais mon sang coagulais du même passé
Moi j’étais la voix, la folie mais sans passer le péage de la violence
Tu étais le boa, le constrictor qui me serrait à me rassurer
J’étais la sirène, le trésor désuet qui ne valait pas un clou dans cette société
Tu étais l’inspiration de toutes mes respirations
J’étais la foi de tous les travers de ta paranoïa
Tu étais l’amoureux
J’étais ton héroïne d’un soir te shootant de mots trop grands
Dans le culte amoureux
Nos cônes suspendus à un rayon de soleil
Tu buvais la tasse en regardant mes yeux
Je me noyais de toi jusqu’à l’asphyxie de tes mains sur mon cou
Tu te pendais à moi sauvage et dingue comme un roi
Dans les bas fond de ta prison
Les geôliers te font marcher aux pas et écarter tes cuisses à chaque sorties de périmètre
Moi je transpire la liberté
Suis sur les dancefloors à rompre mes reins de danser sur ma vie
Rythmes en horaire d’habitude et de collectivité d’insociabilité
Tu jouies de quoi maintenant que tu as basculé mon corps dans les bleus qui surplombent mes angoisses
Moi je brule, je vie, je cours
J’arpente le désir sur des velours rouges et ocres
Tu as bousiller tes ailes et moi protéger les miennes
Dans le cul en soupçon de je t’aime
Nos cônes suspendus à un rayon de soleil
Tu prenais mes yeux pour d’infidèles billes noires couleur cheveux gitane
Je me basculais de toi jusqu’à agonir le poil nu de repère prétendus
Tu te pendais à moi et moi j’ai tiré sur le tabouret, sacrifice justicié pour avoir enfin la paix
L’animelle
écris pour le crash texte du concours de la brigitte, un matin sans reflexion, j'ai toujours trop de mots dans la tête qu'ils finissent parfois par venir crever sur le clavier et se faire lire les coquins!!! fait gaf à l'od, il parait que je suis un "poison"!!!hiihi
· Il y a plus de 13 ans ·lanimelle
C'est un texte bouleversant. On en oublie les (nombreuses) fautes. Mais c'est un détail insignifiant devant la décharge d'émotion provoquée par cette lecture. Coup de coeur, évidemment. Je vais lire et relire tes autres textes.
· Il y a plus de 13 ans ·saint-james