L'amour est laid... ou pas.

   La musique commence. Il fait nuit.

Playback de Guillaume Grand.  Zoom sur ces yeux, sa guitare, puis lui tout entier. Il chante le refrain. Il paraît normal, sans expression.

Le clip débute avec un zoom sur une montre. Un homme attend, accoudé à la table d'un restaurant. C'est un rendez-vous. Il attend, encore et encore mais en vain. Sa demoiselle ne vient pas. Un serveur approche avec une rose glissée dans la poche de son costume.  L'homme regarde celle-ci. Il souffle, et paraît dégouté. Son regard se pose sur un tableau d'Amsterdam accroché au mur. Il souffle une nouvelle fois.

Playback de Guillaume Grand.  Zoom sur sa main qui gratte les cordes de sa guitare, il chante son refrain avec plus de hâte, il paraît un peu plus animé.

    L'histoire continue à la deuxieme répétition du refrain. L'homme est sorti du restaurant, il saute sur un petit mur et avance l'air renfrogné. Les mains dans les poches. Il croise le regard d'une jeune femme qui lui sourit. L'image devient lente, les deux regards se croisent. Les images reprennent un rythme normal. L'homme s'arrête. Il tourne la tête vers la jeune femme qui avance sans se retournée. Son regard paraît distant, un petit sourire mais perdu. On dirait qu'il est mélancolique.  Sa tête se baisse vers une petite figurine de soldat par terre. L'homme fronce les les sourcils, sourit doucement en secouant la tête. Il le ramasse puis il reprend son avancée. ( Au même moment, "Mais moi je crois pas/ Je crois pas en vos soldats")

Playback de Guillaume Grand. Il est concentré sur sa guitare, puis relève la tête vers la caméra. Un petit sourire malin sur les lèvres.

L'image se termine sur le dos de l'homme qui continue à avancer sur son mur. Il jette le petit soldat par son épaule et continue à avancer en sautillant cette fois.