clip guillaume g
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Clip de la chanson « l’amour est laid » :
Peu d’acteurs (deux suffisent, on ne voit pas la tête de l’homme aux chaussures de dandy). Peu de décors (campagne à la David Hamilton et ville grouillante). L’image floue à la David Hamilton représente un idéal d’amour aujourd’hui décalé.
Ici l’amour est laid
Ici l’amour est sale
Y a des branches de rosier pour t'essuyer les larmes
Alors fais comme les autres tu sais à Amsterdam
Pour t'essuyer le cœur, prends-la avec du charme
Alternance entre le flou et le net tout en restant dans le chic.
Filmé net :chaussures de dandy dans la boue (laid/sale…)
Flou : gros plan sur la larme qui coule de l’œil bleu bien cliché d’une jeune fille évaporée avec les cheveux blond vénitien à la David Hamilton. La caméra fait un zoom arrière, la blonde s’essuie le visage avec une branche de rosier qui lui écorche le visage mais celui-ci redevient vite tout beau tout propre comme si la réalité n’avait pas prise sur la jeune fille.
Assis sur les bancs de la vie
A apprendre le mien et l’oubli
A comprendre l’amour, le mépris
A deviner le bel avenir
Et faire le tri
Et trouver les mots doux
Frôler la folie
Dire «oui» à tous à toutes à tout
On continue sur la rose.
Le dandy dont on ne voit jamais le visage est assis sur un banc et retire les pétales d’une rose un à un. Certains sont frais et roses, d’autres ont noirci et s’étiolent. Instants surréalistes : à partir de trois/quatre, les pétales s’envolent, il y a à l’intérieur de chaque pétale volant une incrustation de film avec des petites tranches de vie/souvenirs de l’intéressé (images de voyages à Amsterdam au fil de l’eau en barque avec une jeune fille avec quelques prostituées échouées sur le quai, baiser volé, soirée arrosée, ballade dans Venise, mariage où on la voit dire oui…)
Ici l'amour est laid
Ici l’amour est sale
Y a des branches de rosier pour t’essuyer les larmes
Alors fais comme les autres tu sais à Amsterdam
Pour t'éponger le cœur, prends-la avec du charme
Ici l'amour est laid
Ici l’amour est sale
Y a des branches de rosier pour t’essuyer les larmes
Alors fais comme les autres tu sais à Amsterdam
Pour t'éponger le cœur, prend-la avec du charme
On revoit pour le refrain la fille David Hamilton. Le chanteur arrive en image nette. Contraste entre le fond flou à la Hamilton et la netteté du chanteur en premier plan.
Y a bien trop de mots
Y a beaucoup trop d’idées
Y a beaucoup trop de choix, de choses à accepter
Y a bien trop de rôles mauvais à jouer
Pour nous fous et folles juste d’essayer
Vue en hauteur d’une ville type mégapole avec tout plein de monde qui grouille en accéléré. Zoom avant entre les immeubles sur des gens qui se rencontrent, se séparent, se serrent les mains, s’engueulent…
Essaie, toi, de comprendre
Tu ne fais pas que prétendre
Pour essayer d’apprendre
Ne pense pas qu'à défendre
Tes intérêts, ton poste
L'argent que tu n’as pas
L'argent qui règne en roi
L'amour même sans ébat
Enfin un « rapprochement » entre le dandy et la femme floue dans le même univers de campagne hamiltonienne. Ils se tiraillent l’un l’autre mais finalement, il accepte d’aller dans son « flou » et elle finit par entrer dans son « net » à lui. Les deux univers mettent un moment à s’accorder.
Mais moi je crois pas
Je crois pas en vos soldats
Je me fous de vos rois
Qui me pourrissent le cœur
Et moi je crois pas
Pas en vos soigneurs
Je me fous de vos lois
Qui me poussent à l’erreur
Nouvelle incursion du chanteur sur le même fond de ville grouillante. A la fin, il jette la rose.