Certains surdoués qui ont réussi à s’adapter, c’est-à-dire finalement à fonctionner dans le cadre et qui en sont satisfaits, se font parfois « rattraper » par leur fonctionnement de surdoué à des moments de leur vie où ils sont plus fragilisés. Dans les moments difficiles, de choix, de stress, d’épreuve à surmonter, deux forces vont alors s’opposer : la force adaptative et la force sensitive, propre au fonctionnement du surdoué. La force adaptative, plus concrète, plus rassurante, plus habituelle pour lui, va lutter pour garder le contrôle. Mais, dans ce moment délicat de la vie, dans cette faille, toutes les fragilités remontent. Alors le surdoué va mal, doute, perd ses repères. Sa confiance en lui et en ses capacités est ébranlée, attaquée. Il a soudain un sentiment inquiétant d’être dépassé et qu’il n’y arrivera plus. Il se sent impuissant. Tous les ingrédients d’une authentique dépression semblent présents. En réalité, il s’agit d’une « dépression » au sens littéral du terme, c’est-à-dire d’un moment de « creux » où les repères antérieurs sont perdus : ce sont des moments de régression où les mécanismes de contrôle cèdent, où la maîtrise s’effondre. La structure de personnalité peut s’en trouver fortement ébranlée et obliger l’adulte à des réaménagements profonds : de la représentation de soi, de son identité, de son fonctionnement social, de son environnement affectif. Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un rapport de forces : l’intime en soi, réprimé depuis longtemps,presque oublié, mais qui soudain resurgit avec une force inattendue qui peut bouleverser profondément le cours de la vie. Un croisement de vie difficile à vivre. Pour le surdoué et pour son entourage. Un bouleversement qui doit être resitué dans son contexte afin de lui donner sens, pour retrouver un équilibre de vie. Il ne faut jamais oublier que l’on peut aménager sa structure de personnalité, mais qu’il est difficile, voire impossible, d’en gommer toute l’organisation. « Chassez le naturel, il revient au galop », dit l’adage populaire.
Ben moi, je suis pas près de déprimer.
· Il y a presque 3 ans ·Christophe Hulé
Certains surdoués qui ont réussi à s’adapter, c’est-à-dire finalement à fonctionner dans le cadre et qui en sont satisfaits, se font parfois « rattraper » par leur fonctionnement de surdoué à des moments de leur vie où ils sont plus fragilisés. Dans les moments difficiles, de choix, de stress, d’épreuve à surmonter, deux forces vont alors s’opposer : la force adaptative et la force sensitive, propre au fonctionnement du surdoué. La force adaptative, plus concrète, plus rassurante, plus habituelle pour lui, va lutter pour garder le contrôle. Mais, dans ce moment délicat de la vie, dans cette faille, toutes les fragilités remontent. Alors le surdoué va mal, doute, perd ses repères. Sa confiance en lui et en ses capacités est ébranlée, attaquée. Il a soudain un sentiment inquiétant d’être dépassé et qu’il n’y arrivera plus. Il se sent impuissant. Tous les ingrédients d’une authentique dépression semblent présents. En réalité, il s’agit d’une « dépression » au sens littéral du terme, c’est-à-dire d’un moment de « creux » où les repères antérieurs sont perdus : ce sont des moments de régression où les mécanismes de contrôle cèdent, où la maîtrise s’effondre. La structure de personnalité peut s’en trouver fortement ébranlée et obliger l’adulte à des réaménagements profonds : de la représentation de soi, de son identité, de son fonctionnement social, de son environnement affectif. Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un rapport de forces : l’intime en soi, réprimé depuis longtemps,presque oublié, mais qui soudain resurgit avec une force inattendue qui peut bouleverser profondément le cours de la vie. Un croisement de vie difficile à vivre. Pour le surdoué et pour son entourage. Un bouleversement qui doit être resitué dans son contexte afin de lui donner sens, pour retrouver un équilibre de vie. Il ne faut jamais oublier que l’on peut aménager sa structure de personnalité, mais qu’il est difficile, voire impossible, d’en gommer toute l’organisation. « Chassez le naturel, il revient au galop », dit l’adage populaire.
· Il y a plus de 3 ans ·flodeau
être surdoué est un handicap, même si c'est paradoxal... et dommage.
· Il y a plus de 3 ans ·daniel-m
Je suis bien content d'être débile ! :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé
Il faudrait être débile pour en être con...tant ;0)))
· Il y a plus de 3 ans ·flodeau
Ce qui est paradoxal, c'est que le surdoué puisse si rapidement se remettre de ses erreurs, c'est plutôt logique pour les n'asperge que d'heures ;0)))
· Il y a plus de 3 ans ·flodeau
Bah, j'aurais pas dit mieux.
· Il y a presque 3 ans ·Christophe Hulé
Moi j'en avais marre d'être surdoué, ça me déprimait. Alors je suis devenu con, mais personne ne connaît mon secret!
· Il y a presque 3 ans ·Christophe Hulé
qu'en pensent les aiguilleurs du ciel ? :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé
Que la sagesse populaire avait ses raisons de lui tomber sur la tête...autant attendre le prochain vol et rentrer en piste ;0))
· Il y a plus de 3 ans ·flodeau
Il me prend l'envie de citer ici Dutronc, mais je ne veux pas refiler des complexes. Ce sont des paroles à l'air, pardon en l'air.
· Il y a presque 3 ans ·Christophe Hulé
Toi tu m'énerves, tu postes tes coms toute la journée...je me demande...chômeur, employé d'un site à deux balles ou retraité des émotion? ;0)
· Il y a presque 3 ans ·flodeau