L'avenir appartient a ceux pour qui on se lève tôt

stockholmsyndrom

Ils épient, ils scrutent, les doigts humides, ils n'en perdent une goutte. Le cœur sur le grill, ils observent, rapidement, des sueurs froides dans le dos, l'horloge en flash, ils ont peur, peur, peur du tic tac, quatre murs, quatre membres, 180 chaînes, équation étrange, ils se gavent, du rouge, du bleu, du vert, l'iris romantique, ils consomment, ils consument, ils votent, ils fument, en file, les pas cadencés par les bips répétitifs, ils cherchent une place, la place, la lumiere, avides de reconnaissance, celle la même qu'ils ont bafoués, postés, comme des pions sur un echequier, des brebis clonées, gavées aux illusions, au mensonge, aux paillettes, de la chair a canon, articulée par des fils barbelés, shootés a l'espoir, l'espoir, l'espoir un jour de pouvoir, étouffés par le ciel, ils croupissent dans la poussière, se répétant, en boucle, dans l'épicentre d'un cercle vicieux mouvant, oubliant l'être, jouissant sur l'avoir, ils ont l'heure, ils ont l'heure, ils ont l'heure, jamais le temps, le terreau bis répétita, la main d'œuvre aux yeux blancs, le pourcentage sécurisant, trouvant justice a abattoir.


Yavait une pelle en promo a Casto.


Je creuse la fosse.

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