Le bonheur.

Christophe Hulé

Le bonheur n'est qu'une illusion, et plus on l'entretient, plus on est malheureux.

Le malheur n'est qu'un cauchemar qui occupe nos vies, faute de sens.

Eh quoi, on peut se demander pourquoi on est venu au monde ?

Se demander quelle est le sens de la vie, si on est utile.

On passe souvent à côté de proches bienveillants, ou parfois de parfaits inconnus, qui vous disent à mi-mots que vous avez tort.

On n'entend que ceux qui vous veulent du mal, à quoi bon chercher ce qui les motive, qui peut se targuer de n'être pas une proie facile ?

Ces armées malfaisantes font écho au mal que l'on se fait soi-même.

Pulsion de mort et d'auto-destruction, comme si on avait besoin d'être aidé.

Comme préférer le béton à la prairie.

Les contrariétés quotidiennes nous lassent-elles, ou entretiennent-elles le feu qui nous dévore et que l'on nourrit ?

Le bonheur est suspect et contre nature, il y a un certain confort à geindre.

Agitation stérile ou apathie sereine ? Qui n'y a pas réfléchi ?

A trop sombrer, on recherche le miracle chimique, qui ne l'a pas fait ?

Mais certains sont nés heureux et le resteront, c'est biologique.

Alors, accepter la douleur et les épreuves, chasser les plaisirs éphémères et factices qui déroulent la spirale, méditez et donc végéter !

Celui qui aura trouvé la solution sera le Roi du monde. Il n'est pas près de naître celui-là.

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