Le bruit des vagues sur les rochers
Pierre De Gerville
Franck From France ne parlait pas – pas plus que Giovanni From Italy. Les deux hommes dévalaient vers la mer la rue déjà animée malgré l'heure matinale, leur surf sous le bras, et atteindre l'eau était la chose la plus urgente et importante au monde.
Franck From France s'était souvent demandé pourquoi il courait vers la mer. Les vagues seraient là toute la journée comme la veille et comme les jours d'avant et le lendemain et tous les jours d'après et là encore après lui. S'il avait eu peur de manquer la marée il aurait pu partir plus tôt – c'était autre chose : il plaçait sa planche sous son bras, dans une position si naturelle qu'il ne sentait même plus son poids, une impulsion le parcourait, il courait. Comme tous les autres. Certains gardaient un semblant de dignité et marchaient à pas pressés et contraints mais dans leur tête ils couraient, ils mouraient d'impatience et de frustration parce que la mer n'attend pas. Ils couraient comme des enfants enfin lâchés sur la plage après l'interminable cérémonial de la crème solaire. Ils couraient.
Giovanni jura et ôta de sa plante nue le petit boulon qui s'y était fiché. Puis il clopina derrière Franck pour rattraper son retard.
A présent la plage s'étendait devant eux. Ils venaient de traverser la quatre voies sans se préoccuper des voitures. Ils avaient laissé derrière eux les pelouses et les gradins du cinéma de plein air.
Il n'était que six heures : le soleil n'avait pas encore sauté les petits immeubles délavés de North Bondi et déjà la plage bruissait d'activité et d'innombrables silhouettes pas plus grosses que des puces de sable grouillaient tout du long, couraient, s'étiraient, saluaient l'horizon, boxaient, marchaient, où un peu plus loin, à cheval sur leurs planches posées sur l'eau, se soulevaient au grès de l'onde comme les débris d'une tempête.
Les vagues étaient belles, ce matin-là, d'un bleu sombre, elles fulminaient d'écume et percutaient les bassins de l'Icebergs Club aussi férocement que si elles avaient voulu les emporter.
***
« Coffee ? demanda Giovanni From Italy.
- Sure, répondit Franck From France.”
L'avantage d'habiter avec un Italien, c'était qu'il s'y connaissait en café, et accordait à la nourriture la même importance que Franck. Giovanni était beaucoup plus jeune – vingt-deux ans à peine, alors que Franck approchait la trentaine. Giovanni s'efforçait en vain de se faire pousser une barbe.
« Où est Adrian ? » Demanda Franck.
Giovanni haussa les épaules. Adrian The Norwegian était un homme secret et disparaissait souvent sans explication. Et pourtant, Adrian n'était pas aussi secret que Franck. Franck était un mystère et une légende. Nul ne savait pourquoi il avait échoué là. Il était arrivé à Bondi deux ans auparavant, traînant derrière lui un énorme fardeau dont il ne dévoilerait jamais rien à personne, laissant seulement comprendre à qui tendait l'oreille qu'il y avait dans l'histoire une femme, probablement un enfant, et assez bizarrement, un chien. Il faut dire qu'il parlait un anglais atroce, à l'époque, et que cela rendait illusoire toute explication de son existence tordue et rapiécée rejetée là par la vie comme par une vague, aux antipodes et pas vraiment à Sydney, sur cette banane de sable doré futile et essentielle.
Franck n'avait jamais montré un semblant d'émotion. Giovanni pouvait en témoigner. Un rictus devant un bon repas. Un soupir satisfait en rentrant de la mer. Rien de plus. Son passé tragique alimentait son épopée et l'avait fermé pour toujours.
Franck était un homme de multiples légendes. Il y avait d'abord eu la facilité déconcertante avec laquelle il avait appris à surfer. Puis sa capacité à dévorer des livres et s'imprégner des mots des autres comme un mainate si bien qu'à présent même Adrian The Norwegian, pourtant au sommet de l'érudition, ne le suivait parfois plus. Il y avait aussi le fait qu'après avoir travaillé un an dans les bars et au bout de son visa, il s'était découvert un diplôme d'architecte et s'était fait recruter par une boîte correcte. Et qu'il ait choisi, malgré tout, de continuer à vivre dans leur colocation miteuse. Franck n'avait aucun amour à part la mer, mangeait peu, buvait peu ou en tout cas n'était jamais saoul et Giovanni en était venu à le considérer comme une créature étrange, entre la machine et l'humain, mais digne d'affection.
« Fruit ? » Demanda Giovanni.
Franck saisit la mangue qu'il lui tendait et commença à la peler avec son Opinel.
« C'est con… commença Franck. Quand je suis arrivé à la coloc, tu sais, la première fois ? Je parlais tellement mal Anglais que j'ai cru que vous étiez Australiens. Toi et Adrian.
- C'est la mangue qui te rend nostalgique ?
- C'est ma madeleine. Ici, les madeleines poussent dans les arbres.
- Quoi ?
- Laisse tomber.
- J'ai pas une gueule d'Australien, grommela Giovanni. Adrian peut-être avec ses cheveux mais moi…
- Je m'étais acheté mon Akubra. Et mon surf. J'étais content. »
Dehors, un chien se mit à hurler. Franck dressa la tête et une infinie mélancolie se fit dans son regard.
« Putain de chien… »
Franck eut l'air un instant sur le point d'ajouter quelque chose, mais conclut simplement : « Putain de chien. » Et Giovanni retourna à son café.
***
« Tu veux pas rester un peu ? Juste un tout petit peu ? »
Dans la pénombre de la chambre minuscule, Anna s'agrippa à lui. Dehors, on entendait les criquets. On se serait cru en pleine forêt vierge.
« Jessie dort encore. Elle te verra pas. Reste. »
Franck repoussa doucement Anna et posa sa main juste en dessous de ses seins ronds et tièdes et la plaqua sur le lit.
« Je ne reste pas, Anita. Tu le sais, ça.
- Pourquoi tu veux pas qu'on nous voie ensemble ? Pourquoi tu veux jouer les voleurs ?
- Parce que c'est plus simple pour moi. C'est tout.
- Tu sais que je souffre.
- Je sais.
- Tu t'en fous ?
- Oui. »
Franck se leva brusquement et s'arracha à la peau douce d'Anna. Il passa son pantalon, sa chemise sans la boutonner, piétina dans la pénombre à la recherche de ses tongs.
« Cheers, Anita. See yah.
- Un jour, j'en aurai marre de jouer aux voleurs.
- Bye, Anita. »
Franck s'engouffra dans la nuit chaude et remonta la rue vers la maison de la colline où Giovanni dormait encore et Adrian était peut-être rentré. Il croisa la route d'un chien errant et l'approcha doucement et les deux vagabonds s'assirent sur un porche, et l'homme caressa doucement la tête un peu rêche que le chien venait de poser sur sa cuisse.
***
« Santo Cielo ! murmura Giovanni. Santo cielo ! »
Quelques pas devant eux, une blonde s'étirait sur la plage. Les pieds fermement campés dans le sable, les jambes tendues, elle s'était mise à incliner graduellement son buste vers le sol, pointant vers eux ses fesses bombées et luisant de monoï. L'infime morceau de tissu sensé incarner un maillot de bain avait rendu les armes et tendu à craquer ne luttait plus que pour sa survie.
« Déjà quand je suis arrivé elles ne portaient plus grand-chose mais là… Là… Oh-my-God ! »
La blonde écartait un peu plus les jambes et poursuivait sa salutation au soleil, laissant échapper de temps en temps un petit gémissement.
« Des fois ça me saoule, dit Franck.
- Ca ? Ca, ça te saoule ? dit Giovanni incrédule en montrant la croupe qui scintillait à portée de main.
- Les meufs parfaites et les mecs musclés comme des ballons. Regarde lui - là. On dirait le sanglier dans Crash.
- Crash le jeu ? Tu connais ça toi ?
- Ben oui. J'ai pas cent ans, non plus.
- C'est juste que t'es pas le genre à jouer aux jeux vidéos. Tu joues jamais à la coloc.
- A une époque, je jouais, ajouta Franck d'une voix lourde de sous-entendus. En tout cas j'avais jamais vu autant d'égocentrisme. Ils pensent qu'à se regarder dans le miroir, tous. C'est étrange, comme ambiance. Comme une fourmilière où chacun bosse pour soi.
- Parce que toi tu penses aux autres ? Tu sais quoi, il me faut un café, décida subitement Giovanni. Si je reste là, je vais péter ma combi. »
Franck et Giovanni et Adrian, qui était là mais n'avait pas dit un mot (Adrian était un homme si secret et silencieux qu'on en oubliait parfois sa présence, un peu comme un fantôme, et qu'il semblait apparaître de nulle part), traversèrent la route et s'enfoncèrent dans la ruelle ombragée où se trouvait le Waves. Le Waves leur servait de quartier général depuis la nuit des temps, c'est-à-dire depuis les arrivées quasi concomitantes de Giovanni et d'Adrian à Bondi. Franck observa ses compagnons. Adrian avait un cocard à l'œil qu'il n'avait pas daigné expliquer. Il était blond et barbu et massif comme un vrai viking.
Ils s'assirent sur les banquettes recouvertes de coussins colorés. Sur la table à côté d'eux, deux perruches affairées dévoraient les restes d'un petit déjeuner. Anita vint prendre leur commande. Elle effleura la main de Franck et rougit un peu.
« Je crois que t'as une touche, commenta Giovanni lorsqu'Anna repartit vers le comptoir.
- T'es en rut à cause de la blonde, rétorqua Franck. Tu vois des touches partout.
- Je déconne pas, dit Giovanni. Une belle touche.
- Elle a quoi ? demanda Franck. Vingt ans ? Je couche pas avec les gamines.
- Parce que t'es vieux, toi ?
- J'ai beaucoup vécu. Trop. Je suis usé.
- Faudra que tu nous expliques, un jour. »
Anita déposa devant eux deux latte et un ristretto.
« T'es pas assez énervé, déjà ? demanda Franck en poussant le minuscule gobelet en carton vers Giovanni.
- Tu peux pas comprendre, dit Giovanni. Gober votre pisse, là…
- Tu sais ce qu'il fait, là ? dit soudain Adrian.
- Quoi ?
- Franck. Il détourne délibérément la conversation. Il cache quelque chose.
- Alors il envisage sérieusement de se taper Anna, dit Giovanni.
- Vos gueules, dit Franck. Laissez-moi savourer mon samedi, pour une fois.
- Boude pas, dit Adrian. Toi, tu as une chance. Moi, je rêve de ses seins depuis la première fois qu'on a mis les pieds dans ce bar. »
Giovanni lui jeta un regard apitoyé.
« Je vais surfer », annonça Adrian après un temps de silence, Franck perdu dans ses pensées et Giovanni scannant méticuleusement la rue à la recherche de postérieurs bien bronzés.
Adrian déplia son énorme masse ridiculement compactée sur la petite banquette, plaqua un billet de cinq sur la table et déposa son gobelet vide sur le comptoir, devant Anna, et partit à pas pressés parce que la mer attendait déjà.
« Il le sait, depuis le temps, qu'on le sait qu'il est gay ? grommela Giovanni. C'est quoi, ça, « Je rêve de ses seins ? » Ca fait trois ans qu'on habite ensemble, putain.
- Il a juste pas envie d'en parler, dit Franck. C'est un homme secret.
- Ben vous me faites chier, les hommes secrets. J'aimerais bien qu'on parle, des fois. »
Giovanni triturait nerveusement son gobelet.
« C'est vrai ça ! Depuis que tu es arrivé on sait rien de toi ! Tu es quoi ? Gay ? Jamais tu couches ? C'est quoi, ton histoire ?
- Je cuves, dit Franck calmement. Je cuve ma cuite. Ma cuite de vie.
- Alors si tu décides de cuver avec Anna, tu prends soin d'elle. C'est un cadeau de la vie, Anna. Je saurai jamais comment elle peut être à fond sur un con comme toi. Peut-être qu'elle a un mini-short qui lui montre les trois-quarts du cul, mais c'est de l'or, Anna. De l'or.
- Je crois qu'elle est mieux sans moi, Anna. Moi et mon cynisme, on n'est pas fait pour les ménages à trois. »
Ils quittèrent le Waves et errèrent sans but dans les rues où l'ombre rétrécissait de minute en minute, comme asséchée par le soleil de plomb, puis Giovanni alla admirer ses abdos à la salle de gym et Franck s'assit sur la plage, sous le mince pinceau frais qu'offrait la digue, et Adrian n'était qu'un petit point noir flottant au grés des vagues et Anna refaisait ses comptes entre deux clients.
***
Franck était devenu une silhouette familière de Bondi : un long corps sec et un visage osseux coiffé d'un Akubra. Il ne s'appelait plus Franck From France depuis longtemps, juste Franck, de même que Giovanni From Italy n'était plus que Giovanni et qu'Adrian The Norwegian s'était contracté en Adrian. Une sorte de droit à l'oubli, ou au renouveau, qui ne sont que d'infimes nuances des espoirs apatrides.
Franck se demanda d'où lui venait cette facilité à torturer Anita, comme un gamin caressant son chat et l'instant d'après lui donnant une claque juste pour voir, avec l'innocente férocité de ceux qui ne savent pas. Il ne voulait pas d'elle parce qu'il ne voulait de personne – et elle était venue à lui quand même et il avait cédé et il se coltinait ce chien fidèle qu'il bourrait de coups de pieds. Il n'était pas comme ça, avant. La douleur l'avait fait renaître : différent et étranger à lui-même. Franck eut brusquement besoin de se laver de ses péchés. Il courut à la colocation et attrapa son surf et se précipita dans les vagues.
***
L'idée germa en lui alors qu'il gisait sur son matelas, seul dans la nuit trop chaude. L'idée était géniale et excitante : une fois envisagée, il ne pouvait plus fermer l'œil. C'était la veille de la fête nationale – le 26 Janvier, l'Australia Day. Et il allait célébrer ça dignement et à la française.
Franck avait développé, depuis qu'il en était séparé, un amour inconditionnel pour son pays natal, un amour fidèle et fort de déraciné. Il rêvait d'une France où il faisait toujours beau et où les gens débattaient de philosophie aux terrasses de petits cafés, comme Giovanni rêvait d'une Italie couverte de monuments majestueux et libérée du chômage, et comme Adrian – Adrian, personne n'aurait pu dire quels étaient ses rêves, et de toute façon ni Franck ni Giovanni n'arrivaient à imaginer à quoi pouvait bien ressembler la Norvège. Si tant est qu'Adrian fût vraiment Norvégien.
C'est ainsi que Franck passa le plus clair de sa journée à rechercher les accessoires nécessaires à la réalisation de son idée, laissant en plan Anita à qui il avait promis un ciné dans un mall reculé de Hurstville. Franck se surprit à se sentir heureux – léger – alors que la veille encore il errait dans une déprime absolue. Il se dit qu'un jour sûrement il reprendrait sa vie en main. Il espéra que ce jour serait le lendemain. Franck était conscient de son aura de légende locale et s'en flattait et consciemment ou pas se plaisait à en rajouter une couche de temps à autre, comme s'il replaçait une bûche sur un feu déjà ronflant. Pas besoin d'en faire des tonnes : de petites excentricités suffisaient.
Plus le jour avançait et plus Franck sentait que la journée du 26 serait décisive. Son malheur l'avait rendu superstitieux et il accordait une importance démesurée à une session bien réussie, à une bonne journée de travail, ou même au ciel bleu, comme si sa vie pouvait basculer sous l'averse.
***
« C'est quoi, ton sac ? demanda Giovanni.
- T'inquiète, dit Franck. Tu verras. »
Franck eut un sursaut de surprise : il venait de découvrir juste à côté de lui la masse silencieuse d'Adrian, comme apparue du néant. Les trois hommes coururent vers l'eau grumeleuse, leur planche sous le bras, Franck portant son sac énigmatique. Ils pagayèrent jusqu'à la barre de South Bondi – celle qui finit sa course sur les rocs de l'Icebergs, projetant des bancs de gamins hilares dans les eaux glacées de la piscine. Ils ne jetèrent pas un coup d'œil aux boulets de North Bondi qui barbotaient au loin sur leur mer quasi-plate, tolérés parce qu'hors de portée. Giovanni jeta avec satisfaction ses cheveux en arrière et s'étira au soleil, à califourchon sur sa planche.
« Alors ? Ton sac ? »
Et Franck, avec la lenteur théâtrale et millimétrée du magicien professionnel, ouvrit enfin son plastique et déposa précautionneusement sur sa planche une nappe à carreaux dont les bords flottaient dans l'eau, une bouteille de champagne, trois coupes de cristal, un panier enrobé de Polyane, son Opinel et son Akubra. Il plaça l'Akubra sur sa tête et entreprit de déchirer le film avec son couteau et un saucisson, du foie gras et même une baguette dorée rejoignirent bientôt le champagne.
« Voilà, annonça Franck en Français. Bon appétit. »
Franck saisit la bouteille de champagne, arracha le capuchon d'aluminium d'un geste qui lui sembla appartenir à une autre vie et entreprit de faire sauter le bouchon. Il aurait bien aimé le sabrer, mais s'était ravisé au dernier moment.
Un murmure parcourut les surfeurs qui infusaient autour d'eux dans la mer plutôt plate. Franck sentit qu'il franchissait en cet instant une étape décisive dans son statut de légende et qu'on en parlerait longtemps, de son apéro du 26 Janvier. Ce n'est qu'au tout dernier moment, lorsqu'il vit la gueule grande ouverte du requin qui fonçait vers lui, que Franck comprit ce qu'il lui arrivait. Giovanni poussa un cri, le requin freina d'un coup et percuta la planche plutôt maladroitement, échouant sa tête sur l'avant du surf et se débattant mollement un instant, fixant Franck de son œil vitreux et totalement inexpressif avant d'arracher le panier d'un coup de gueule et de prendre la fuite vers le large. Quelque chose se passa en Franck. Il se lança à la poursuite du squale, filant sur sa planche à une vitesse surhumaine, ne s'arrêtant de pagayer que pour frapper la malheureuse bête avec la bouteille de champagne, hurlant contre la vie, les femmes, les enfants et les chiens, et cela dura et dura encore comme si ça ne devait jamais s'arrêter, le requin ne semblant se résoudre ni à plonger ni à accélérer, et Franck ne lâchant pas l'affaire. Enfin le requin plongea pour de bon et disparut.
Franck était seul, le cœur battant de rage, sa bouteille cassée à la main.
Au loin, Giovanni et Adrian et les autres surfeurs l'observaient. Giovanni dit :
« En tout cas, il est pas con, le requin. Il l'a pas bouffé, lui. Il a pris le foie gras.
- Must have been a Shark From France, conclut Adrian. »
C'est ainsi que naquit l'étrange légende du Shark From France. Bondi s'agitait sous le soleil brûlant de l'été austral et là-bas, sur l'eau, on n'entendait plus que le bruit de la mer sur les rochers.
Excellent ... une tension permanente qui se finit en " happy end " , vraiment bien joué !
· Il y a presque 9 ans ·marielesmots
Au début, je n'avais que la fin : l'apéro en mer et le requin... Mais pour que ça tienne il fallait étoffer les personnages et de fil en aiguille je me suis retrouvé avec toute une troupe ! Merci pour le commentaire et à bientôt peut-être
· Il y a presque 9 ans ·Pierre De Gerville
Chuis pas bonne en com', mais j'aime, jaime j'aime !!! ;-)))
· Il y a presque 9 ans ·julia-rolin
Merci !
· Il y a presque 9 ans ·Pierre De Gerville