Le chagrin du saule

Michele Hardenne

Le chagrin du saule

 

Toi, l’oiseau qui n’arrêtait pas de siffler,Tu es parti un beau matin,Laissant au saule tant de chagrin,Qu’il en pleure la fin de l’été. Ses feuilles perdent le tendre de leur vert,Et prennent la couleur du miel,Elles font leur adieu au soleil,S'envolent et retombent par terre. L’arbre se sent bien seul sans toi,Il a beau agiter ses branches au gré du vent,Rien ne pourra modifier le temps,Et c’est la saison qui veut cela !  Avec le froid, le saule s’endormiraAlors, lorsque tu reviendras au pays,Viens donc y installer ton nid,Pour que le saule pleure à nouveau de joie ! M.H. (Michèle Hardenne) 04/10/2012
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