le chat

Jean François Joubert

Le chat

Animal curieux, ce félin aime se promener la nuit et cruel mange souris chauve et serein qui serine sans seringue. Le chat n’aime pas la meringue, il ne dort pas, il sommeille dans un univers de merveille pour lui les poissons sont gris, et le monde noir et blanc, le sang il n’en a pas peur. Sueur, effroi lorsque l’on le croise la nuit, «  flop ! » il surgit de nulle part et part courir ailleurs dans sa cour aux compte il ne calcul pas ses efforts, puis s’effondre sans larme et ne manque pas de charme, bariolé, croisé, de gouttière nerf d’argile et pattes agiles, il court vers la nuit. Parfois dans mes balades nocturne j’ai peur, un frisson et d’où sort ce bruit d’un buisson ?

Le mien, je le croise le matin sur trois appuies il grimpe sur ma jambe, me griffe dans la maison de la morsure du temps là où mes cris ont pris ma raison et que ma folie a quitté oisillon sur la branche sans bourgeon, je nage, coule pas à cause du soleil et de sa cicatrice, tu es là, tu me fixes et un clin d’œil me fait comprendre que ta dépression est finie que tu aimes encore la vie carnivore dévorant mon âme de ton regard obscure si vert, si vide, si loin de mes sentiments absent. Peu importe ta couleur lorsque l’envie de te « lover » sur mes genoux, je deviens choux, et caresse ton museau. Mistigri tu amuses le ciel quand dans les fils d’araignées tu joues et je sourie.

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