Le Foulard Noir en Soie posé sur Ses Yeux ~2~

mamzellemelly

   Ah, la belle tigresse qui ne renonce pas à sortir ses griffes

Alors que je la veux chatte ronronnante ou chienne docile,

Selon les humeurs qui taraudent mon esprit malin et tortueux

   Ah, la si délicate petite chose entre mes mains qui n'ont pas de pitié quand elle a, par ces vilains agissements osé me défier.

En parlant de mains :

« — Tu as choisis de te tenir ici, mains appuyées aux rebords de la fenêtre et de me tourner le dos. Alors, ma belle effrontée, c'est comme cela que tu vas rester tant que moi, je le souhaiterais.  Écarte tes jambes si joliment parées et penche le buste en avant. Offre ton fessier à mon regard noir. Offre cette paire à la peau encore vierge de traces à mes mains désireuses de les caresser autant que de les maltraiter. Offre-moi cet univers dont le centre  ravit  mon envie déjà dressée sous mon jean encore ceinturé. »

   Ah, cette croupe qui est mienne, qui me rend fou de désir, va goûter à la cuisante fessée que je lui réserve. Les mains m'en démangent tant l'envie me tenaille.

   Mais pas encore, rien ne presse pour châtier ma belle rebelle. Je m'enivre de ce chef-d'œuvre dont je suis le seul admirateur, privilégié que je suis.

« — Penche-toi encore et encore. Creuse ton dos encore et encore. Tu gémis ? Tu oses ! Ça fait mal ? Non pas encore ! Ce n'est qu'une mise en bouche. Tu sais bien qu'il en sera tout autre, tout à l'heure. Et puis, c'est toi, petite aguicheuse rebelle, qui a choisi. Je profite juste de ce que tu m'as offert. Alors pour avoir osé gémir comme si tu te tenais là, en pucelle, je t'ordonne un silence absolu. »

   Ah ma Merveille, ma Magnifique, ma Précieuse.

Sait-elle à quel point elle me fait tourner le sang ?

Je n'y tiens plus. Il faut que je la frôle, que je la touche, que je la sente vibrer, que je la fasse vibrer.

   Mes doigts glissent le long de sa colonne vertébrale jusqu'à son échine. Le satiné de sa peau rend mes doigts fébriles quand ils parcourent l'arrondi des fesses.

   La décharge électrique qui envahit aussi bien mon corps que mon esprit quand j'assène la première claque, me coupe le souffle.

   La belle effrontée relève la tête et serre les mains sur leur appui. J'en profite pour fesser la jumelle. Qu'il est divin de voir les premières traces rosir la peau de la gazelle. Qu'il est sublime cet arrêt dans le temps où je me nourris d'elle. Qu'il est intense ce moment où son abandon total à mes envies devient l'air dont j'ai besoin.

« — Ah ma Charnelle, ma Sensuelle, mon Érotique,

tu es à moi. »


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MamzelleMelly

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