Le goût de la vie.

Mais je trouve que la vie a un goût dégueulasse. Elle me donne envie de gerber, elle renvoie tant de haine partout que ça finit toujours par toucher mon cœur. Ce goût amer, une impression de vide, tantôt la gorge serrée tantôt la gorge en feu. Les émotions et sentiments qui évoluent, mais la rancœur, toujours la même. Putain, impossible d'expliquer ce que je ressens. Ce sera toujours l'incompréhension pour lui, pour eux, pour moi. Je rêve de rencontrer une personne qui saura enfin m'expliquer pourquoi je suis là et où je vais. Qui je suis. Pourquoi. Et comment m'en sortir. En attendant je me raccroche à ces putains de bouées, à tout l'oxygène pur et frais qu'il sait lui seul m'apporter. Mais est-ce suffisant ? Est-il suffisant ? Je me sens toujours aussi seule. Je crois que ça va changer, marcher, mais non. J'aimerais trouver la clef mais je crois que personne n'a pensé à la créer. Alors quoi, je dois rester là pour souffrir et puis finir par en crever ? La vie a juste un goût dégueulasse qui reste en nous encore des siècles après.