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Le jeune homme et la mort
emilio
Je me demande parfois s’il n’y a pas que des rats sur le chemin de la vie.
Nul besoin de chasse à courre, de cor et de cris pour ouvrir un linceul glacé,
Sur le lit défait d'une rivière froissée, comme des draps qu’on n’aurait pas pliés,
Pour chanter leur complainte à des complices défunts, dévorés par l’oubli.
Et pourtant, je pleure des larmes de sang sur ces êtres à jamais exsangues
Que d’autres m’ont amené à noyer, pour ne jamais me payer en bang bang.