Le Lai du chevalier éprit d'amour

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Le Lai du chevalier éprit d'amour.


Un poème inspiré de « l'amour courtois ».

Par Arthur de la Rousbignolle Fleurie. Trousbadour à la cour* (*à la cour de récréation bien  sur...)


Ma doulce dame

Je vouldrai vous servir comme on sert une Reine

Estre à vos pieds et osbéir au moindre de vos désirs

Vous monstrer que je vous appartiens corps et âme


J'affronterai pour vous s'il le fallait, de l'enfer, les flammes

Vous monstrant ma bravoure sereine

Afin d'honorer votre beauté qui est miel à mon cœur

Et vous verriez qu'il est à vous sans détour

Ce cœur qui ne bat que pour votre honneur


J'irai par les pays lointains combattre le Sarrasin

Si vous me le demandiez en preuve de courage

Mais bon je ne préfère pas car ne suis point un assassin

Mais un simple amant inconsolé

Et en plus les Sarrasins ne m'ont rien fait

et j'ai horreur des voyages



Ma bien aimée, je veux

devenir de votre chambrée le doux serviteur

Votre vue enchanteresse et votre odeur parfumée

Sulfira bien à mon bonsheur et à mon acmée



Hélas, ce n'est point possible

Vous avez déjà ruiné le Sieur Bellanger, le chevalier Isengard et ce pauvre comte de Monte-Christo.

Tous é(s)prits de vous et devenus vos pistoyables jouets en souffrance


Sans remords, sans états d'âmes, vous abuseriez de cette confiance

Qu'en preuve de mon abandon je vous offrirai comme un âne...


Aussi je ne vous l'accorde point 

Y a pas marqué pigeon sur mon front !

Non mais sans blague !


Et va te trouver un autre idiot qui se prosternera à tes pieds ! Profiteuse ! Catin !


Ps: ( bouh qu'il est laid ce Lai...)


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