Le piège se referme

Christian

— Remi, as-tu du nouveau sur la localisation du portable de Laetitia. ?

— Oui, ! C'est à 20 km de Cavaillon en direction de Lourmarin, mais il a cessé d'émettre depuis l'heure de la réception de son message.

— Du coup on ne sait pas la direction qu'il a pu prendre les possibilités sont nombreuses, y compris l'autoroute et la nuit approche, on aura jamais le temps de mobiliser tous les miens pour le repérer.

— Inspecteur, à propos de repérage, Inspecteur savez-vous si l'artisan à qui notre homme vient de voler le fourgon, possède un numéro de portable ?

— Certainement comme nous tous, en plus il doit en avoir besoin pour joindre ces clients. Remi, tu es génial je vois où tu veux en venir !

Franck se précipite immédiatement sur le combiné pour appeler la femme de l'artisan.

— Punaise, elle ne répond pas ! Hurle Franck

— Elle est peut-être passé voir son mari à l'hôpital ! Suggère Rémi

— Bien sûr, en plus c'est moi-même qui l'ai informé, je suis vraiment tarte.

Rémi qui a déjà composé le numéro de l'hôpital lui passe le combiné.

— Mme Fondajio ? Ne quittez pas je vais la chercher elle doit être vers la salle de réanimation.

—  Monsieur l'inspecteur, vous savez qui fait ça à mon mari, ce fou aurait pu le tuer !

— Si l'avait cru encore vivant il l'aurait achevé, il a de la chance ! Mme Fondajio votre mari doit avoir un téléphone portable, savez vous où il le met dans ses déplacements.

— Oh bien sûr, que je le sais c'est pourquoi il ne répond jamais quand on l'appelle, car il ne l'entend pas, en plus il est sur vibreur, alors vous pensez dans la boite à gants du fourgon !

— Vous ne savez pas si on l'a récupéré sur lui par hasard ?

— Je ne pense pas, Monsieur l'inspecteur, l'hôpital m'a demandé de contrôler ses affaires et en-dehors de sa tenue de chantier et d'un paquet de cigarette, il n'avait rien d'autre.

— Donnez-moi vite son numéro, il y va de la survie d'une jeune fille.

— Remi tu notes et demande en parallèle la localisation en urgence de ce numéro

— 06 18 -- -- 22

— Merci madame et transmettez tous nos voeux de prompt rétablissement à votre mari, il s'en sortira, il est entre de bonnes mains.

A peine raccroché, Franck se lève, prend son arme de service.

— Remi tu me transmettras dans la voiture les coordonnées GPS du mobile, et envoie des renforts, je pars devant sur la route de Lourmarin, il ne faut pas que ce diable nous échappe.

— Faites gaffe Inspecteur, vous ne savez pas à qui on a faire !

— Au risque de te surprendre,  j'en ai maintenant une petite idée, de plus ce mec je l'ai rencontré en Italie, il me connait.

Sans plus de précisions, Franck dévale les escaliers et s'engouffre dans un voiture officielle de police, et sort du commissariat toutes sirène hurlantes, direction Lourmarin
Après 5 km Rémi l'appelle, il décroche.

— Nous avons pu faire sonner le portable de l'artisan plusieurs fois, son véhicule est à l'arrêt dans une carrière abandonnée à 3 km de l'étang de la Bonde vers Sannes

— Nom de Dieu, il a peut-être l'idée de la jeter dans le plan d'eau ! Remi ! Fait suivre les renforts, on le tient, je me rends sur place !

— Inspecteur, ici c'est le commissaire, s'il vous plait ne faites de zèle, attendez les renforts, notre action doit être coordonnée, la vie de cette jeune fille est en jeu.

— Je suis d'accord avec vous commissaire, mais chaque minute compte, imaginez que nous retrouvions Laetitia au fond de l'eau, je m'en voudrais toute ma vie !

— Ok, mais je veux une liaison permanente, que vous nous informiez de chacun de vos faits et gestes.

— Je serai sur place maxi dans 15 minutes, je vous préviens aussitôt !

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