Ne pas parler. S’il faut parler, que ce soit pour accepter la mort et puis l’oubli (récuser l’éternité infectieuse des réseaux sociaux). Le monde, aveugle et qu’on efface, s’étiole sous la carte menteuse et croissant sans mesure du langage.
Desserrer un instant (par le chant ou par le cri ?) l’étreinte d’un langage qui couvre le réel d’une ombre sale et mauvaise, n’indique plus que lui même et dénonce l’accord. Revenir à pas lents au silence habité, et entrer dans le vœu. Accepter la joie, pensée sans langage.
Merci.Une part de la méditation pourrait consister, aux bornes de ce texte à tenter de comprendre comment concilier action, parfois nécessaire, et silence "actif" où l'on retrouve le réel "profond".
Beau texte à méditer.
· Il y a presque 9 ans ·Ana Lisa Sorano
Merci.Une part de la méditation pourrait consister, aux bornes de ce texte à tenter de comprendre comment concilier action, parfois nécessaire, et silence "actif" où l'on retrouve le réel "profond".
· Il y a presque 9 ans ·François Vieil De Born
L'éloge de la lenteur… revenir à l'essentiel, à la source ….Merci François pour ce texte ..
· Il y a presque 9 ans ·nombredor75
Merci à vous. Ce qu'on nous montre et ce qui se dit n'est en effet, le plus souvent, pas l'essentiel, qui n'a plus de place ou de lieu.
· Il y a presque 9 ans ·François Vieil De Born