LE VERROU
nyckie-alause
Gracieuse-coquine, tu t'es défendue d'accepter
Mes avances mais ton front a rougi sous mon souffle
Tes pupilles enfermées sous ces paupières closes
S'agitent, se démènent, imaginent, concèdent
Que mon désir sera ton désir, quel que soit le ciel où je te mène.
Oui, Ma Belle,
Sûr Ma Mie,
Que l'avenir est à nous deux.
Gracieuse-coquine, le taffetas de ta robe se froisse
Bruissant comme une fleur séchée sous mes doigts impatients
Relâchant dans l'air chaud de la chambre
Des effluves brûlantes comme des promesses.
Certes Ma Mie, oui Ma Belle
L'avenir passera par ces draps de lin frais.
La courbe de tes reins se tend sur mon bras dur
Et si je te retiens encore, frissonnante
C'est en imaginant le plaisir de ta chute
Hors de tes vêtements, abandonnée, confuse.
Attends Ma Mie, patiente !
Laisse moi atteindre la porte,
Personne ne viendra pour voir ce qui se passe
Quand tu diras, trop fort, « Mon Ami je vous prie… »
D'une voix qui s'étrangle.
Je tire le verrou et la nuit est à nous.
Merci. je n'aurai pas cru qu'un texte publié depuis si longtemps ait encore des lecteurs
· Il y a plus de 7 ans ·nyckie-alause
♥
· Il y a plus de 7 ans ·rechab