Le virus Stuxnet

roland

Scène d’action.

 Sabine Brown tourna à droite en face du restaurant Awwai  et prit de nouveau la Nationale 63 pour sortir de la ville de Gadhames. Heureusement, à cette heure de la nuit, les routes étaient désertes. Il ne restait plus que deux kilomètres pour rejoindre l’aéroport qui se trouvait à l’Est de la ville. 

Les phares de la Toyota allumaient une longue ligne droite qui s’enfonçait dans le désert. Sabine jeta un coup d’œil rapide sur Thomas Fersen, le visage blême. Celui-ci se tenait le bras, compressant sa blessure qui avait arrêté de saigner.

- « Ca va Thomas ?

- A part que ca me fait un mal de chien, ca va aller mais je crois bien que j’ai l’os en miettes. Il ne manquerait plus que l’avion ne soit pas là. T’es sûre de l’heure ? Parce que je n’aimerai pas m’attarder dans le coin.

Sabine regarda sa montre. Il restait plus qu’un kilomètre avant d’arriver à l’aéroport.

- La dernière liaison satellite avec Tunis m’a confirmé pour 11H30. J’espère que Bryan ne se loupera pas car je n’aimerai pas qu’on se fasse arrêter maintenant alors que l’on est si près du but.

- Ils sont toujours derrière nous ? demanda Thomas.

Sabine regarda dans le rétroviseur extérieur. La poussière soulevée par la Toyota empêchait de voir si leurs poursuivants avaient retrouvés leurs traces. Pour le moment, aucune lumière de phares en vue.

Ils arrivèrent enfin à l’entrée de l’aéroport. Celui-ci était fermé en raison de l’interdiction de survol du territoire liée aux évènements de la révolution. Sabine tourna à gauche et se dirigea vers les hangars situés à coté de la tour de contrôle.

Elle contourna le dernier hangar et se gara. Elle descendit, fit le tour de la voiture et ouvrit la portière à Thomas. Ce dernier se tenant toujours le bras, pivota sur son siège. Sabine l’aida à descendre. Thomas s’appuya contre la carrosserie, les jambes semblant se dérober sous lui. Sabine mis sa main sur la poitrine de Thomas pour le tenir, pendant qu’elle se penchait à l’intérieur du véhicule pour s’emparer du téléphone satellite  « Tuhraya » qui se trouvait sur la banquette arrière.

 Sabine saisit ensuite Thomas par son bras valide et le duo, après avoir longé le mur du hangar, se dirigea en courant vers l’extrémité Est de la piste de décollage.

Arrivé vers une des balises triangulaire du VASI, le système visuel d’alignement pour les atterrissages, Sabine et Thomas s’accroupirent derrière la première balise.Un silence de plomb régnait maintenant sur l’aéroport.

Cela ne dura pas. Un bruit de réacteurs s’amplifia dans la nuit. Ca venait du Nord-Ouest, en provenance de la Tunisie. Le sifflement de réacteurs s’amplifia soudainement et un biréacteur militaire VC20 Gulfstream passa, à basse altitude dans un vacarme d’enfer, à l’aplomb de la piste. Puis, effectuant un virage serré au loin, il revint vers l’aéroport en s’alignant dans l’axe de la piste. Phares d’atterrissage allumés, volets sortis.

L’avion, cabré, se posa lourdement. Des panaches de fumée blanche entourèrent les pneus, puis le pilote inversa immédiatement le flux des réacteurs pour freiner l’avion sur une courte distance, provoquant un bruit assourdissant qui résonna contre les murs des bâtiments de l’aéroport. Arrivé en bout de piste où se tenait toujours accroupi Sabine et Thomas, L’avion fit demi- tour et stoppa, la puissance des deux réacteurs Roll Royce maintenu à haut régime par le pilote pour redécoller au plus vite. 

La porte de la carlingue s’ouvrit immédiatement. Bryan Palmer, le chef de station de Tunis un casque d’écoute sur la tête, apparut dans l’ouverture.

 - « Sabine, Thomas, Vite !! On a repéré des feux de voiture sur la route menant à l’aéroport. Bryan avait crié à cause du bruit des réacteurs. Il  descendit la passerelle de l’avion et courut vers ses deux fugitifs.

Sabine, tenant toujours Thomas par le bras, se releva et soutenant un Thomas titubant le traina vers l’avion. Bryan les avait rejoints et s’occupa de faire monter à Thomas la passerelle de l’avion. Il s’apprêtait à refermer la porte quand  le pilote de l’avion cria quelque chose dans son casque d’écoute. Bryan, montra à Sabine la direction des hangars.

Les soldats avaient retrouvés leur trace. Un Range Rover venait de surgir près de la Toyota.

Bryan n’avait pas fin de refermer la porte de la carlingue que déjà, le pilote avait relâché les freins du train d’atterrissage de l’avion et lancé les deux réacteurs à pleine puissance pour redécoller.

Pendant que l’avion roulait et prenait de la vitesse sur la piste, Sabine penchée vers un des hublots de la carlingue, vit le Range Rover se diriger vers la piste de décollage. Plusieurs flashes lumineux apparurent du côté passager. Heureusement, ils étaient trop loin pour que les balles puissent les atteindre mais, c’est avec un immense soulagement qu’elle entendit enfin le bruit du train d’atterrissage rentrant dans son logement. L’avion bascula sur sa droite, direction la Tunisie.Sabine put enfin s’allonger sur le siège à coté de Thomas et fermer les yeux.

Scène érotique.

 Sabine se redressa, juste le temps pour elle de finir d’enlever sa petite culotte de coton blanc puis, doucement, avec les mains, elle poussa sur la poitrine de l’homme qui était en face d’elle pour le coucher sur le dos, l’allongeant sur le rebord du lit de la chambre.

Debout devant le lit, les jambes écartées, Sabine se pencha en avant vers le sexe de ce dernier. Elle reprit sa fellation. Tout doucement, petit à petit, malgré la longueur et l’épaisseur du sexe dont était affublé son jeune partenaire, celui-ci disparu entièrement dans la bouche de Sabine. Une gorge profonde qui semblait laisser Sabine avec des ressources respiratoires insoupçonnées puisque, dans le même temps, ses deux mains partaient en arrière à la recherche du sexe du deuxième homme qui lui, dans son dos, commençait déjà à promener son gland entre les fesses de Sabine. Celle-ci, en une invite muette, prit les lobes de ses deux fesses à pleines mains et les tira au maximum vers l’extérieur pour dégager la rondelle brune de son anus. L’homme passa sa main gauche entre les jambes de Sabine, à la recherche de sa fente humide. Sabine, toujours le membre du premier homme planté jusqu’à la garde dans sa gorge, écarta largement les cuisses pour faciliter la manœuvre de son deuxième partenaire. Quand celui-ci ramena sa main gauche, celle-ci était recouverte du liquide liquoreux de Sabine qu’il étala avec précaution sur son sexe, en insistant sur l’extrémité du gland. Puis, le sexe pointant à l’horizontale, il s’avança vers les fesses ouvertes par les deux mains de Sabine. L’excitation fit le reste car il n’hésita pas. Sabine poussa un râle étouffé car l’homme venait sauvagement de lui planter son membre dans l’anus sans s’embêter de préliminaires, la projetant violemment en avant contre le deuxième homme allongé.

Cette soudaine pénétration sans fioritures eu la conséquence de faire recracher à Sabine le sexe qu’elle avait en bouche. Sous les coups de boutoir que lui  administrait l’homme derrière elle, elle se tordait comme un ver, comme si elle voulait se débarrasser du long sexe qui la perforait, émanant de longs râles, la tête entre les jambes du partenaire en face d’elle. Puis, les longs râles se transformèrent en petit cris rythmant les allers-retours du piston dans ses reins. La main droite de Sabine reprit vie. S’emparant du gros sexe qui se dressait devant elle, elle se mit à le masturber avec frénésie. Peu à peu, aux râles de Sabine, se joignirent  les gémissements de l’homme dont elle secouait le sexe dans tous les sens. Afin d’en terminer rapidement, Sabine se mouilla le majeur de sa main gauche et glissa sa main entre les fesses de l’homme couché en face d’elle. Les hanches de ce dernier se soulevèrent et, restant un court moment en l’air, redescendirent doucement, s’empalant sur le doigt lubrifié de Sabine. Dès lors, cette dernière accéléra le mouvement simultané de ses deux mains. L’homme, ne put  résister à ce double massage externe et interne et son gémissement se transforma en un long cri quand, soulevant brusquement ses hanches, des saccades successives de sperme laiteux et épais se mirent à jaillir de son large sexe en jets puissants. Sabine surprise, n’eut que le choix de se jeter sur l‘extrémité rouge du sexe pour essayer d’avaler le sperme des derniers  jets, mais la plus grande partie du sperme s’étalait déjà sur son visage. Sabine n’eu pas le temps de s’attarder sur le membre luisant de sperme de son premier partenaire que, son deuxième partenaire, avec un long cri et surement excité par l’énorme éjaculation de son collègue, commença à  jouir à son tour au fond des reins de Sabine. Sabine ressentit les jets chauds la percuter au fond de ses entrailles et resserrant ses cuisses tremblantes, elle se mit à jouir en emprisonnant le sexe de son partenaire de derrière. La bouche grande ouverte, elle décalotta au maximum le gland du sexe de son partenaire de devant, se jeta dessus, aspirant de toutes ses forces et léchant les dernières gouttes blanchâtres qui coulait encore  du méat.

 Présentation de l’héroïne.

 Sabine Brown avait de qui tenir. Sabine était la fille unique de Mandy Brown, l’aventurière au tempérament de feu, qui avait croisé plusieurs fois le chemin de Malko Linge lors de  missions précédentes.

 C’est  lors d’une réception que  donnaient  par Malko Linge et la comtesse Alexandra à leur château de Liezen pour les dernières fêtes de  Noël que Franck Capistrano avait remarqué Sabine. Celle-ci, avait été invitée avec sa mère Mandy Brown en tant qu’amies car, de par le passé et pour la bonne cause, Mandy Brown avait, en plusieurs occasions, donné de sa personne, dans tous les sens du terme, pour aider Malko à se tirer de situations périlleuses. D’où son surnom dans le milieu de «  Mandy La salope ». 

 Franck Capistrano , avait pu constater de visu lors de ces mêmes fêtes de Noël, plus tard dans la nuit, dans une chambre du château de Liezen et à cause d’une porte mal fermée, que, la fille Sabine Brown, en plein ébats sexuels avec deux représentants de la gent masculine, avait hérité du même tempérament de feu que sa mère, Mandy Brown.

 Une idée avait alors germée dans le cerveau de Franck Capistrano.

 Ami très proche de Malko, Franck était devenu aussi, au fil des années, son « sponsor » officieux auprès de la CIA. Une personne incontournable quand on savait que Franck Caspistrano  occupait les fonctions de « conseiller spécial pour la sécurité » auprès du Président des Etats-Unis. Son bureau était situé dans l’aile Ouest de la Maison Blanche, juste en face du bureau ovale du président.

Au fil de rencontres successives, Franck Caspistrano avait constaté que Sabine, en plus de ses dons naturels, possédait des capacités intellectuelles très au-dessus de la moyenne. Il avait finit par la convaincre de suivre une formation au centre d’Harvey Point près Hertford dans le New Connecticut.

Les résultats avaient été à la hauteur des espérances de Franck.

Trois mois plus tard, Franck Capistrano, avait donné rendez-vous à Sabine au siège de la CIA à Langley en Virginie, pour fêter son intégration au sein de la Compagnie. Il avait tenu à l’inviter à déjeuner au restaurant de la compagnie situé au sixième étage du bâtiment en U, salle à manger d’où l’on pouvait apercevoir, par les grandes baies vitrées, la cime des arbres de la forêt environnante.

Quand Sabine pénétra dans la salle à manger, son badge de visiteuse bien en vue sur le revers de son chemisier noir, Franck ne faillit ne pas la reconnaitre. De ses souvenirs, il se rappelait d’une jeune fille à la silhouette désinvolte, une frange blonde rebelle lui balayant le front, un regard d’effronté aux grands yeux verts et une grande bouche rieuse qui faisait craquer le plus macho des males.

La jeune fille s’était transformée  en une femme. Une veste en laine aux motifs « pied- de-poule » surmontait un pantalon de la même couleur que le chemisier. La seule note de fantaisie était un foulard « Carré Hermès » enroulé autour de son cou. De longs cheveux châtains ramenées en arrière à l’aide d’un discret chouchou marron et une paire de fines lunettes aux montants dorés finissaient de parfaire l’apparence anodine de Sabine. Personne dans la salle ne s’était aperçu de son entrée, ce qui était un point positif. Quand Sabine aperçut Franck assit vers une des verrières donnant sur la forêt, elle lui sourit et se dirigea vers lui avec une démarche assurée. Franck se leva, fit le tour de la table et lui tira la chaise.  

Pendant le repas, elle résuma à Franck  sa formation au sein de la CIA.

Après des tests préliminaires, sa formation avait été axée pour façonner le potentiel qu’elle possédait déjà, c'est-à-dire une mémoire exceptionnelle et un esprit de synthèse hors du commun. Une formation accélérée en maniements des armes et explosifs avait complété un entrainement physique dont faisait partie les techniques du combat corps à corps. Sabine n’avait pas très apprécié cette dernière partie de son stage. Elle avait horreur de la violence. Tout en parlant, Sabine avait successivement posé ses lunettes et ouvert sa veste. Franck comprit le point fort de Sabine car, malgré l’apparence ordinaire qu’elle voulait se donner, Sabine arrivait mal à masquer ce coté félin qui lui venait de sa mère.

Franck Capistrano avait même cru entrevoir des reflets dorés apparaitre, par intermittence, dans les yeux verts de Sabine.

Mais non, pensa Franck, ce ne pouvait être qu’une coïncidence.

Synopsis.

 Quand le ministre Libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, avait annoncé sa défection surprise du régime de Mouammar Kadhafi et avait atterrit le Mercredi 30 Mars 2011 à l’aéroport de Farnborough en Angleterre, il fut accueilli par le représentant du Foreign Office dès sa descente d’avion.

 Une des premières exigences que Moussa Koussa avait fait état lors de sa communication, était une entrevue urgente avec Mark Fitzpatrick, un des spécialiste du désarmement de l’Institut International de recherches Stratégiques (IIS) de Londres.

Quand, en fin de matinée, le premier ministre anglais James Cameron fit part au président Barack Obama des révélations que venait de leur faire le transfuge Libyen, le président Obama convoqua immédiatement Franck Capistrano, son chargé de la sécurité lui étant rattaché directement, afin que ce dernier  organise immédiatement un comité restreint de crise. 

 L’affaire était urgente au vu de la situation politique de la Libye qui était en pleine révolution depuis le mois de Février 2011. D’un côté, le Colonel Mouammar Kadhafi qui semblait toujours rester le maitre à Tripoli et dans l’autre camp, les insurgés, avec le conseil national de transition, installés provisoirement à Benghazi, deuxième ville de Lybie après Tripoli.

 En Octobre 2003, un cargo chinois, le BBC China, fut arraisonné en Méditerranée avec plus de 1000 centrifugeuses à son bord destinées à la Libye, un matériel sensible permettant de fabriquer le matériel fissible (l’Uranium 235 enrichi à 94%) nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. En Décembre 2003, suite à cette affaire et sous la pression mondiale, la Lybie dut renoncer officiellement à se doter d’armes nucléaires.  Quand, plus tard, en 2006, les Etats-Unis et la Libye avaient rétablis leurs relations diplomatiques et que la Lybie avait ratifié le protocole additionnel du TNP (Traité sur la non prolifération sur les armes nucléaires), le monde occidental pensait que la Lybie, malgré son passé de terrorisme, était définitivement rentré dans le rang.

 Le transfuge Libyen Moussa Koussa venait de révéler, à ce jour que, Mouammar Kadhafi, contrairement aux engagements qu’il avait pris à cette époque, n’avait respecté aucun des termes signés.

 En effet, contrairement à tous les accords qui avaient été passés, toutes les actions en cours dans le but d’obtenir une bombe atomique menées avant la signature de ces accords n’avaient pas été interrompues. Toutes les structures industrielles, qui avaient été, soi-disant démantelées, avaient été, dans le plus grand secret, soigneusement démontées et remontées dans une zone plus discrète,  une immense infrastructure enterrée près de la ville de Gadhames, à l’Ouest de la Libye. Une infrastructure qui avait été construite, dans ce but, sur les ordres de Mouammar Kadhafi dès sa prise du pouvoir en 1969.

 Afin de ne pas attirer l’attention des satellites espions par une activité inhabituelle, toutes les manutentions et transport dans cette zone se faisaient la nuit. De jour, cette zone inhabitée avait l’apparence banale d’un immense désert brûlé par le soleil.

 Depuis 2007, suite à la signature du protocole d’accord de coopération nucléaire entre la Libye et la France, au grand dam de l’opinion nationale et internationale, l’activité de cette unité souterraine avait pu redémarrer dans le plus grand secret. Les centrifugeuses, chargées de produire de l’uranium enrichi avait repris leur production. L’avènement de la révolution coïncidait avec l’achèvement du processus final de la fabrication de la première bombe nucléaire Libyenne. Quelle utilisation allait en faire le Colonel Kadhafi s’il disposait à temps pour de cette arme pour rétablir son autorité sur le pays ? Était ce la raison pour laquelle il semblait laisser pourrir la situation et fanfaronnait dans la ville de Tripoli en défilant en voiture décapotable ? Il jouait la montre, c’était certain, il attendait sa bombe.

  Mais ce qu’ignorait le Colonel Khadafi, c’est que les Américains et les Israéliens avaient trouvé la parade pour saboter la production de matière nucléaire fabriquée par les centrifugeuses. Il suffisait  d’introduire un virus informatique dans leur programme de fonctionnement. Les Iraniens en avaient déjà fait les frais, sans le savoir. Le remplacement de milliers de centrifugeuses à cause de cette parade leur avait fait prendre un retard considérable quand à la mise en service opérationnel de leur  armement nucléaire.

  Cette parade s’appelait le virus  « STUXNET ».

  Désormais, tout le travail de Franck Capistrano se résumait à ’introduire un agent de la CIA sur le territoire Libyen, à le faire pénétrer dans l’usine souterraine où se trouvaient les centrifugeuses et à ce qu’il introduise le virus dans le programme de l’ordinateur central  SIEMENS en charge de gérer la bonne marche de ces centrifugeuses.

 Pour cela, pas besoin de gros moyens. Il suffisait d’une simple clé USB.

 Pour appuyer ses révélations, le transfuge Libyen Moussa Koussa  précisa que, jusqu’à sa défection, c’était lui seul, en personne, qui était  en charge du développement secret de l’armement nucléaire de la Libye et du bon déroulement du programme de production de l’usine souterraine de Gadhamès.

Il révéla alors une information capitale aux yeux de ses interlocuteurs concernant l’usine souterraine  et de ses équipements. Une prochaine visite de contrôle de ces centrifugeuses par le constructeur suisse avait été programmée pour Fin Avril 2011. Autre détail qui avait son importance. Cette visite de contrôle s’effectuait obligatoirement en parallèle avec la maintenance informatique des ordinateurs SIEMENS dont la société sous-traitant se trouvait également en Suisse. Ce contrôle était impératif pour la fiabilité et la qualité de la fabrication et sera donc obligatoirement maintenu par les responsables en charge de l’usine souterraine.

 Cela laissait juste le temps à Franck Caspistrano et à la CIA de prendre leurs dispositions pour intervenir.

Le soir même, Franck Caspistrano en compagnie de Sabine Brown et d’un spécialiste informatique de la Division Technique de la CIA prirent un avion spécial de la « Compagny » pour atterrir à  Londres dès le lendemain matin. Il fallait qu’ils rencontrent, dans un premier temps, le transfuge Libyen. Ensuite, ils se rendraient en Suisse.

Sabine Brown, la nouvelle recrue de Franck Capistrano allait entrer dans le feu de l’action plus tôt que Franck l’avait prévu.

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